Il ait regrettable qu'il n'y ait aucune statistique ni rapport, pour ce qui est de la pauvreté en Algérie, à voir l'Etat des lieux, l'on se demande qu'en est-il de la prise en charge de cette frange de la société, par l'état de par l'écart qui ne cesse de s'accentuer et de se creuser. De plus en plus de familles pauvres, étranglées par des fins de mois difficiles, ont perdu tout espoir et l'on ne peut que constater les ravages de la misère, dans nos villes et villages. C'est le nouveau visage de la précarité qui se dessine en Algérie, d'où la dégradation perpétuelle du pouvoir d'achat. Les années passent et se succèdent, sans que l'on constate une amélioration et ce à tous les niveaux, certaines catégories de la population n'arrivent plus à faire face, à la cherté de la vie et sont de plus en plus fragilisées par les retombées de la précarité confrontée, à un avenir incertain. Le nombre de laissés pour compte et de familles dans la précarité ne cesse d'augmenter, pour atteindre des chiffres alarmants. Les familles pauvres ne sont plus les seules touchées par la misère en Algérie, la majorité des classes dites moyennes et les jeunes, sont pris dans un engrenage infernal causé par le chômage et la situation difficile de jour en jour, poussant cette dernière, à la délinquance, la dépravation, la harga et autres fléaux non moins nuisibles à la société. Point commun à toutes ces personnes : l'extrême faiblesse de leurs ressources insuffisantes pour faire face aux dépenses courantes, encore plus aux dépenses imprévues et autres besoins. En décortiquant les budgets des ménages vivant non pas dans la grande exclusion mais dans une "pauvreté ordinaire", n'arrivent plus à satisfaire leurs besoins les plus élémentaires. La répartition des dépenses et les frais incompressibles, tels que le logement, l'électricité, le transport et ceux liés aux enfants, tels que les frais scolaires représentent pour les ménages en difficulté une part très élevée de leur salaires. A cela, s'ajoutent les dépenses dites "souples" comme l'alimentation et l'habillement puis les dépenses dites "exceptionnelles" qui concernent la santé, A la fin du mois, ces familles ont des difficultés à joindre les deux bouts. Une pauvreté qui s'explique par "la faiblesse des revenus" expliquent certains pères de familles. Fort de ce constat, n'est-il pas temps pour l'Etat de revoir les minima sociaux et revaloriser les aides publiques, afin d'améliorer le cadre de vie des citoyens qui sont dans le besoin et ce pour un environnement plus porteur, voire relever le niveau de vie de ces familles, qui n'ont que trop endurer la misère.