La nature a renoué avec ses capricieuses turbulences climatiques qui continue de Snober les bourses, le tapis écologique n'a pas toujours déroulé sa belle fresque végétale. Le cheptel reste sur sa faim, l'aliment du bétail vient à manquer. Dans tous les endroits des zones fief des chevillais, les consommateurs continuent de faire les frais à quelques jours de l'Aïd El Adha, les maquignons pensent déjà à faire monter les prix pour l'échéance de la fête du sacrifice. Aucun signe de baisse n'est signalé, on continue à débourser 850 DA le kilo d'ovin des signes avant coureurs d'une hausse vertigineuse des prix. A Boutlélis, une commune à vocation agropastorale et d'élevage du montons les chevillards ou « kessabas» se serrent les coudes pour maintenir les prix déjà fixés depuis le début du ramadhan. L'importation de la viande indienne n'avait pas réussi à casser les prix imposés. L'arrivée de l'Aïd El Adha tombe à point nommé pour remettre l'ordre dans …. L'étable. A défaut de sécheresse, il y a une panne dans la chaîne alimentaire animale. Toute une campagne spéculative est lancée, la vente en deuxième et troisième main a déjà commencé. Le marché informel de bétail est aussi le fléau qui fait le lit d'une spéculation effrénée. L'illusion du lendemain meilleur se transforme progressivement en un songe d'une nuit. Le temps de mettre de l'ordre dans l'enclos et d'engraisser de nouveau le cheptel qui manque tant à la steppe. Pour le moment la balle est dans le camp des éleveurs, c'est à eux qu'incombe l'insigne honneur de dénouer la crise et dénouer la crise à éviter ce coup de bélier. A force de brouter, le cheptel a fini par éclater les cordons des bourses. Dans des hangars de fortune, l'arrivée des troupeaux se fait à rythme saccadé des achats. Le bélier des steppes refait surface avec 40.000 DA, pour l'agneau il y en aura pour tout le monde à qui voudrait bien faire le sacrifice car dans la mentalité de nos citoyens, il faut à tout prix immoler la bête sinon c'est déroger à la règle. La hausse des prix des montons est selon les éleveurs la conséquence de insuffisant des intermédiaires sur la valeur commerciale. La chaîne de vente des moutons qui commence de l'éleveur jusqu'au consommateur intégré, dans bien des cas, une succession de maillons. « ils n'est pas étonnant qu'un troupeau change de main jusqu'à cinq fois avant de quitter enfin le marché. Cette pratique qui s'apparente à tout point de vue à la spéculation engendre inexorablement à tout point de vue une flambée des prix » révèle un éleveur approché par nos soins. Ainsi donc ma sphère spéculative en grande partie exaspérée par les maquignons intermédiaires a relégué l'on peut dire à la fête l'Aïd l'offre et de la demande en second plan à telle enseigne que la marge des bénéficiaire qui ne profitent pas forcément aux seuls éleveurs est anormalement disproportionnée. Si on prend bien sûr uniquement comme indices basiques. Le coût de revient du mouton et la demande du marché. Ces pratiques spéculatives ont rendu par les forces des choses les maquignons pareils à des maillons faits de la chaîne commerciale des moutons. Inexorablement donc, leur influence à réussit au bout du compte à maintenir l'inflation indique notre interlocuteur. En somme à en croire toutes les personnes interpellées à défaut d'une réorganisation de fond des règles du marché, la spéculation demeure un phénomène inévitable tout de même selon Abdelkader un éleveur de Tafraoui dont le troupeau est constitué en partie de pas moins de 25 moutons. » la courbe des prix imposés par la spéculation évolue généralement en dent de scie par la spéculation. Si on compare à titre d'indicatif les prix des ventes des moutons cette année pour la fête de l'Aïd El Adha avec ceux de l'année dernière, on s'aperçoit vite qu'ils ont pratiquement stagné. Mieux encore on peut même assister au cours des prochains jours à une petite baisse des prix qui peut atteindre les 20.000DA prévoit Abdelkader. Un éleveur de Boutlélis.