Il a été constaté que l'opération démolition des bidonvilles, est à pied-d'œuvre depuis, par nos responsables locaux et le relogement dernièrement des 45 familles, a été accueilli avec satisfaction par les bénéficiaires qui avaient attendu ce moment avec impatience. Cette opération de relogement vient à point nommé et pour les autres sinistrés, c'est une lueur d'espoir qui pointe à l'horizon. Dans ce contexte il est clair, que le changement opéré à la tête de l'exécutif, va donner une nouvelle, ère tant attendue par le citoyen mostaganémois. Il était temps, pour les citoyens de voir enfin leur calvaire prendre fin, après les vains appels lancés aux autorités, pour mettre fin à certaines situations des plus déplorables. Aujourd'hui après le relogement des 45 familles, il y a lieu de mettre en relief certaines situations non moins urgentes, à savoir le cas des 12 familles résidentes à la rue Abdelaoui Abed sur les berges de l'Oued Ain Sefra. C'est habitants qui n'ont cessé de lancer des appels aux autorités de la wilaya sont confrontés aux aléas de la nature, d'où le risque imminent d'effondrement de leurs habitations et attendent depuis l'année 2004. Plus de 60 personnes vivent dans le dénuement le plus complet, exposés aux intempéries, aux odeurs nauséabondes qui émanent de l'Oued, sans compter le risque de morsures des rats, les serpents et autres bestioles nuisibles, à la santé de ces familles. Pour rappel, ces sinistrés ont fait l'objet de plusieurs visites et constat, d'où les nombreuses inspections et commissions successives, à savoir : APC, daïra, wilaya, et l'urbanisme, mais aucune décision n'a été prise à ce jour. Dans ce même sillage il y a lieu de signaler, qu'une liste de logements avait été établie, et ce pour un relogement dans la commune de Sirat. Mais malgré que ces derniers se soient acquittés des droits envers l'OPGI de Mostaganem et ce depuis 2004. Malheureusement les habitants de ladite commune se sont opposés, aussi pour parer à toute éventualité, les autorités avaient décidé de sursoir au recasement. C'est dans cette optique que l'ex chef de daïra, avait donné la promesse de les recaser dans la ville de Mostaganem, dans les plus brefs délais, aussi une deuxième liste a été élaborée et transmise aux services de l'OPGI, pour un relogement à la cité Panorama, mais qui a été annulée pour la deuxième fois par ce même chef de daïra. Se sentant lésés les sinistrés de la rue Abdellaoui Abed, se sont manifestés à maintes reprises, auprès des autorités locales, pour une éventuelle solution, mais l'ex -chef de daïra, leur a tourné le dos carrément. Continuant à interpeller les autorités compétentes, ces derniers ont été reçus par l'ex-P/APC, qui leur a promis de les recaser dans la cité des 396 logements «Michler », d'où leur inscription dans une troisième liste, qui a été transmise aux services de l'OPGI qui les a positionnés à la dite cité, avec la détermination du « numéro du bloc et du logement. Pour la seconde fois la liste en question a été annulée tout simplement et sans explication par l'ex- chef de daïra, qui les a affectés, à d'autres personnes et selon les concernés, les attributions se seraient passées dans des conditions des plus douteuses. Depuis les sinistrés, ont effectué plusieurs démarches, auprès de toutes les instances, y compris l'ex-Wali, mais aucun écho favorable, voire un espoir, pour une éventuelle solution et bénéficier d'un logement décent, comme tout citoyen digne de ce nom. Ces chefs de familles, à la lueur du changement qui vient de s'opérer dans la ville de Mostaganem espèrent trouver auprès de M. le Wali aide et assistance afin de les sortir de ce calvaire qui n'a que trop duré et avant qu'un drame ne se produise, surtout que l‘hiver s'est installé.