Une fois les lampions des élections éteints, les professionnels de la politique, pardon de « boulitique », ces autres défenseurs de l'ordre établi, très rétributeur, se sont vite remis à la besogne (retrait de confiance), et ce bien avant le début d'un mandat qui se place pourtant sous le signe : « Réhabilitation de la fonction et de l'image de l'élu », sachant que ces mêmes fonctions et l'image des représentants locaux se sont fortement abîmées durant le précédent mandat s'apparentant à un cauchemar. Ne se souciant guère des besoins, manques et aspirations de la cité, qui a tant souffert de la médiocrité des uns et de la nonchalance des autres, des opportunistes manœuvrent dans l'ombre. Ces derniers, ne se rendent-ils pas compte que ces pratiques sont à l'origine de la régression que connaît actuellement la cité ? Ces tireurs de ficelles qui ne caressent, ni plus ni moins, que l'espoir de siéger un jour au sénat qui paye bien, fomentent bien des tsunamis. Et c'est à travers le téléphone sans fil qu'ils ont réactivé leur réseau avec, comme objectif, l'éviction illico presto de l'encombrant tête de liste, pardon Mr le maire, élu, nous disons bien élu, pour une fois en toute transparence qui n'est, pour les putschistes, qu'une quantité négligeable. Il faut aussi rappeler que la décriée administration avait, à l'issue du dépouillage, « gratifié » les différents concurrents d'un procès-verbal sanctionnant ce suffrage, le moins que l'on puisse dire, joué le jeu. Soucieux de l'intérêt de la collectivité, des esprits consciencieux, éclairés au sens propre du terme, mettent la puce à l'oreille du patron, sommant ainsi ses troupes à respecter la volonté populaire. Kamel Beniaiche El Watan