es usagers de l'aéroport 8 Mai 45, qui veulent retirer un peu d'argent du distributeur, installé au niveau de l'ancienne aérogare, sont dans l'impossibilité d'effectuer une telle opération. Les piquets qui encerclent le coin où se trouvent deux « bidons en plastique » recevant les gouttes d'eau à travers un toit troué, en sont la cause. Et dire que l'étanchéité de cette partie de l'aérogare a été dernièrement « retapée ». Comme un malheur n'arrive jamais seul, les blocs techniques de la structure, dépourvus de chauffage, « grelottent » depuis la nuit des temps. Le matériel (camion Toyota, un fourgon, un Boxer et le mobilier de bureau) de la défunte Khalifa Airways, encombre une partie de l'infrastructure. Selon certaines indiscrétions, les engins de la compagnie précitée ont été désossés par des mains invisibles. Que font les chargés de la liquidation d'un dossier aussi encombrant ? La station de carburant, d'une capacité de 300m3, qui devait être achevée au début de l'année en cours, n'est toujours pas livrée. Les avions sont encore, et toujours, alimentés par la station mobile. Au lieu de doter d'une salle de prière, de boutiques diverses et d'un restaurant, digne de ce nom, une infrastructure aussi importante, par laquelle avaient transité plus de 150 000 voyageurs, l'année dernière, est « crochetée » par des bureaucrates. Le coin faisant office de salle des arrivées des vols domestiques se trouve dans un piteux état. Avec l'extension de sa piste à 2 900 m, l'aéroport sera en mesure d'accueillir les gros porteurs devant en principe assurer les partances vers les Lieux-Saints, cuvée 2009. En attendant, les responsables concernés, qui ne savent pas que certaines lignes, telle que Sétif- Lyon, affichent, le plus souvent, complet, doivent non seulement mettre le holà mais faire le forcing pour l'ouverture d'autres lignes et le rétablissement, par Air Algérie, de la porteuse liaison Sétif-Marseille.