l'initiative d'un noyau de journalistes, Zohir Charef (El Khabar), Imed Sellami (Le Soir d'Algérie), Kamel Beniaiche (El Watan), Hamouda Laidaoui (Attaché de presse de la wilaya) et Faouzi benkari (Journaliste-enseignant à l'UFAS), le club Nabil Lalmi est né. C'est dans ce cadre que nous pouvons rendre le plus bel hommage qui soit à Nabil Lalmi et à tous les hommes de l'ombre, dans cette belle et fertile terre d'Algérie. « N'ayant ni le caractère d'une association socio-professionnelle, ni celui d'une structure syndicale, le club n'a pour seul et unique objectif que la valorisation des écrits journalistiques d'un certain niveau », souligne F. Benkari, le président de ce club, s'apparentant plutôt à une fondation. Ne faisant pas les choses à moitié, les membres fondateurs de ce forum viennent de lancer le prix Nabil Lalmi, devant sanctionner les meilleurs articles journalistiques et photos, réalisés par les confrères de la presse écrite dans les deux langues. Les distinctions (au nombre de trois) seront décernées au mois de février de chaque année. La première édition du Prix Nabil Lalmi est prévue pour le 8 ou le 9 février 2010. Les modalités de participation seront prochainement fixées. Pour commémorer le 40e jour de la disparition de notre cher et regretté journaliste, le club invite la corporation à une cérémonie de recueillement qui aura lieu le vendredi 20 mars 2009, à partir de 8h30, au cimetière Sid El Khier où reposent Nabil et son enfant Akram. Nabil mon ami ! Déjà 40 jours, et ton image est toujours là, présente parmi nous, dans le cœur de tous ceux qui ont appris à te connaître, à te côtoyer et vivre dans l'environnement qui était le tien. Ainsi va la vie très cher ami. Tu nous as fait tes adieux sans jamais partir de nos cœurs, nos pensées, nos souvenirs, toi pourtant qui tenais à rester effacé, toujours dans l'ombre de ton ombre, gardant sans cesse le cœur sur la main. Rien, en effet, très cher frère, ne pourra nous faire oublier de si tôt l'image déchirante de ton dernier voyage, précédant ton fils Akram, pour lequel tu luttais sans répit, mais que la mort a choisi finalement d'arracher à la vie, pour l'autre vie éternelle toujours à tes côtés, toi qui le chérissais tant. Hier encore, au cœur de cette cérémonie de l'amitié et de la sportivité que Bordj accueillait, alors que l'entente et le CABBA se réconciliaient, beaucoup de tes amis, de tous ceux qui ont appris à lire ton verbe et ton sujet, te contaient encore, l'émotion à son paroxysme, l'envergure de ta modestie, ton humilité à défier tous les orgueils, tout juste s'ils ne venaient pas à tes nouvelles, toi que je n'ai pas rencontré depuis 40 jours déjà. Ainsi va la vie très cher ami ! Moi qui t'ai connu sans trop te connaître, mais qui te connais davantage maintenant, et qui regrette de ne pas t'avoir beaucoup connu, avec ta modestie, tes traits au quotidien, une barbe souvent oubliée et ton regard perçant, avec un brin d'arrogance, qui n'en était pas une, sinon la patience d'un homme que la maladie de son fils rongeait. Le printemps est venu, et sur vos tombes fleurissent de merveilleux souvenirs qui nous animent chaque jour un peu plus, accroissant notre estime et juste reconnaissance envers un ami, un frère, qui se faisait aussi petit, oubliant sa grandeur, comme pour nous dire, à chaque fois, que tout a une fin, que la mort pouvait donner la vie et que la vie ne s'achève jamais. C'est pour cela que nous avons décidé de ne jamais enterrer ta mémoire. Farouk-Zoghbi (doyen des correspondants et journalistes de Sétif)