Surgissant de nulle part, les sangliers occasionnent d'énormes dégâts aux récoltes pouvant parfois prendre l'allure d'une calamité, d'autant plus préjudiciable pour la région de Boukalâa, réputée par l'abondance des arbres fruitiers et autres cultures. Située entre Amoucha et les limites du barrage Agenioune de Kherrata, cette région est envahit ces derniers temps par cet animal nuisible. On nous avait déjà signalé sa présence en grand nombre aux abords immédiats de la RN9. Dernièrement, on l'a repéré au lotissement situé à l'entrée de Tizi N' bechar, où il vient fourrer son groin dans les poubelles puis renverser le contenu par terre. Comme la chasse et les battues sont toujours interdites, les hordes de sangliers se sont multipliées dans la région au point de devenir très dangereux pour la population locale, au grand dam des agriculteurs qui, malgré les épouvantails, mort-aux-rats et autres stratagèmes, n'arrivent pas à faire face à ces animaux dévastateurs pour protéger leurs exploitations. Ces prédateurs dévorent et détruisent tout, en se roulant et en labourant en quelque sorte les cultures. « Non seulement ces sangliers détruisent nos récoltes, mais aussi les fruits sur les arbres qui ne sont pas très éloignés du sol, et qu'il est pratiquement impossible de les protéger », précise un fellah découragé.