as moins de 500 enseignants et professeurs affiliés aux différents syndicats du secteur de l'éducation nationale ont tenu dans la matinée d'hier un sit in devant le siège de la direction de l'éducation de la wilaya de Sétif. En effet, les protestataires qui ont répondu au mot d'ordre de leurs syndicats respectifs ont affirmé leur détermination à continuer leur débrayage qualifié de mouvement légal afin de faire entendre leur voix aux autorités. Reçus par le premier responsable du secteur au niveau de la wilaya, les responsables des dits syndicats ont affirmé que leurs revendications sont légitimes et ils attendent des décisions concrètes pour retourner au travail tout en s'engageant que les cours seront rattrapés. De son coté le directeur de l'éducation nationale a indiqué que toutes les revendications ont été prises en charge positivement et que les portes du dialogue sont toujours ouvertes et pour tous le monde. « Les préoccupations des professeurs seront transmises en toute fidélité. Le ministre s'est engagé au nom du gouvernement pour veiller à l'application des promesses en invitant les syndicats à reprendre le dialogue avec la tutelle y compris les régimes indemnitaires qui auront un effet rétroactif pécuniaire à partir du premier janvier 2008 ».A déclaré M.Ghennam, directeur de l'éducation de la wilaya. Il a indiqué les bonnes intentions de l'état et la bonne volonté du ministère de l'éducation nationale tout en citant que l'annulation des ponctions sur salaire des journées non enseignées n'est pas une faiblesse de l'état mais une procédure pour apaiser une situation qualifiée de très inquiétante .Il a aussi invité les syndicats à une prise de conscience objective qui soit à la hauteur des réelles avancées réalisées par le secteur durant les dernières années. « Une grève ouverte ne peut que porter préjudice à la crédibilité de tou le monde notamment aux intérêts de nos enfants et qu'il serait plus sage de trouver d'autres formes de protestation. De son coté, le président de la fédération des parents d'élèves a, par ailleurs, rappelé aux représentants des grévistes que la question qui taraude l'esprit des parents et des professeurs est comment terminer les programmes. « La question que tous le monde se pose est comment rattraper ce retard avec une semaine déjà chargée-semaine de cinq jours- ». A renchérit le président de l'APE .