oncernant la mort du Dr Rezzig Loubna, chef de service de la réanimation du CHU de Sétif décédé après s'être fait vacciner, Slim Belkessam, directeur de la communication auprès du ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière refuse de fournir plus d'informations sur le cas avant la fin des analyses. Il a déclaré uniquement que cette femme est morte « 30 heures après s'être vaccinée » soulignant que cela ne veut pas dire que « elle est morte à cause du vaccin contre la grippe A(H1N1). A Sétif, d'autres actions de mobilisation ont suppléé le décès du Dr Rezzig. La plus importante serait sans doute la position courageuse de la section syndicale du CHU de Sétif qui a exigé le retrait immédiat de ce vaccin et surtout la multiplication des efforts de prévention pour le personnel médical et paramédical au niveau du CHU. D'autre part, certaines informations qui restent à vérifier, font état d'une contamination générale survenue au niveau du service de médecine interne dont la plus grande partie fut transformée pour accueillir les malade suspectés porteurs du virus A/N1H1. Quant à la campagne de vaccination entamée la semaine dernière et à défaut d'un sérieux plan de communication qui devait anticiper cette action, le personnel de la santé continu toujours à « bouder » ce vaccin. A titre significatif, un centre de vaccination implanté en plein centre-ville de Sétif n'a enregistré, durant la journée du dimanche, que 3 personnes vaccinées.