Depuis presque une année, les habitants de l'ancien quartier de la gare (centre-ville) de Sétif, se sont organisés pour afficher une ferme opposition à l'ouverture d'une usine de transformation de plastique en plein centre du quartier. Ils viennent de saisir dans ce cadre les pouvoirs publics, dont le wali et la direction de l'environnement, dans le but de faire « stopper » les activités de cette industrie qualifiée de « sauvage », du fait que cela porte atteinte, disent-ils, à la stabilité de leur quartier et aux règles de l'environnement. Dans une pétition émanant du comité du quartier formé en conséquence, les pétitionnaires évoquent les conséquences néfastes sur la santé publique d'une usine industrielle de transformation de plastique installée, au su et au vu des autorités dans le tissu urbain. Selon ces derniers, cette décision a été prise de façon arbitraire, sans penser aux conséquences sur la santé des habitants sachant que l'usine en question est source d'énormes nuisances sonores et dégage des fumées toxiques et des odeurs nauséabondes, sans pour autant évoquer les déchets solides versés de l'autre côté de la gare des chemins de fer. Respectueux des lois de la République, les protestataires sont décidés à poursuivre leur action jusqu'à la mise en échec effective de ce projet qui nuit à l'environnement de leur quartier totalement résidentiel. Pour cela ils interpellent, pour la seconde fois, le wali pour intervenir et mettre ainsi terme à ce massacre orchestré pour offenser le bien être du citoyen et à l'environnement en général. Toutefois, les signataires n'arrivent toujours pas à trouver explication à la non application de l'arrêté de fermeture de cette usine, émanant du wali depuis le 19/07/2011 sous la référence n°1615 et le constat de nuisance établi par la direction de l'environnement en ce sens en date du 07/08/2011 portant le n° 71. Retard dans l'application de la décision du wali, nonchalance de certains services à l'égard de cette affaire ou manigance instrumentée… Des interrogations qui restent sournois face à la volonté des habitants. Ces derniers semblent être soudés, plus que jamais, autour d'une seule idée : faire décamper cette usine de leur paisible quartier.