Le glas a sonné. Alors que la lutte contre les marchés informels enclenchée depuis quelques semaines rencontre l'adhésion de toute la population pour la résorption de touts ces milieux où foisonnent toutes activités illégales, voici venu le tour des parkings sauvages. En fait, ce ne fut l'autre phénomène, celui du laxisme et les largesses des pouvoir publics, ces rackets publics et ces zones de non droit n'auraient jamais pu exister et voir le jour. Leurs constants développements, sous l'œil de ces mêmes autorités , aux milieux des tissus urbains et parfois juste à proximité des commissariats ou des brigades de gendarmerie ,a encouragé la propagations à l'intérieure même des cités où il est exigé rubis sur angle des « droits » de stationnement sans qu'on puisse trouver une voix ou un organe capable vous défendre contre ces véritables bandits . Ces espaces publics sont devenus des propriétés privées pour que leurs exploitants narguent, harcèlent et agressent parfois tout récalcitrant. L'épisode de Jijel est sans doute la meilleur illustration lorsqu'un élu national s'était fait tabasser par ces gardiens autoproclamés .C'est peut être là aussi le facteur déclenchant qui a donné conscience aux autorités pour déclarer la lutte contre ce phénomène râpant .Il pouvait à terme présager à d'autres dépassements, comme c'est le cas aujourd'hui pour le stationnement et l'accès aux plages du littoral devenus partout payants. Pourquoi avoir attendu si longtemps ? Les difficultés à résorber les marchés informels sont là pour nous rappeler qu'il est parfois difficile de s'attaquer à leurs effets sans en en avoir eu à traiter les causes. Souvent, avions nous vu devant les caméras de télés ces vendeurs informels se lamenter, se mettant dans la peau de victimes, criant à la Hogra, ne pouvant plus assurer le pain de leurs familles etc. Nous savons par contre que nos chantiers de bâtiments sont dépourvus de main d'œuvre, que les produits de cultures maraichères pourrissent en terre faute de bras et que certaines industries tournent au ralentis par ce mêmes manque de force de travail. Chauffeurs, gardiens de parking ou agents de sécurité, sont devenus les postes les plus convoités, pour leurs planques certainement. En dévoilant sa nouvelle stratégie de lutte contre les carences et leurs effets pervers dans tous les domaines, y compris dans la bureaucratie, le gouvernement donne le ton en inscrivant son nouveau chantier dans l'interdiction de ces règnes de parking gardés, sauvages. Plus de 20 000 parkings tournent selon ces règles . En une seule journée ,ces exploitant peuvent engranger 700 millions de centimes .ramenés à l'année, c'est des milliards de DA qui échappent au fisc et au communes qui ont grandement besoin de ces ressources pour faires face à leurs besoins et à leurs charges d'entretiens. « Il n'est plus possible de continuer à s'accommoder du comportement de jeunes gens qui s'autoproclament gardiens de parkings et qui constituent parfois un danger pour les automobilistes » a indiqué en substance le ministre lors de la réunion qu'il a présidée ce mardi à Constantine en présence du directeur général de la Sûreté nationale et de 15 walis de l'Est du pays. « Désormais ces parkings seront placés sous l'autorité directe des services de sécurité » a-t-il ajouté, soulignant la portée de cette action qui aura pour objectif d'assurer les automobilistes de ne plus se trouver en face et la merci de jeunes désœuvrés s'autoproclamant "gardiens" de parking payants.