Pour avoir refusé d'inscrire certains élèves recommandés illégalement par M Abdelazziz Benghannem directeur de l'éducation de la wilaya et qui ne répondent pas aux critères et règlement, le proviseur du plus lycée de Sétif Mohammed Kerouani, s'est vu infligé un blâme, perçue comme une "Hogra" qui ne dit pas son nom. Une sanction qui n'a, d'ailleurs, pas été du goût du personnel du lysée, notamment les 57 enseignants qui ont déclenché une grève depuis mercredi passé dans le but de "contrecarrer cet acte intolérable d'injustice" disent-ils. Ces derniers, au cour du conclave d'hier tenu au lycée et auquel nous avons pris part, précisent que le directeur de l'éducation a tenté de forcer la main au proviseur pour inscrire abusivement pas moins de quatre élèves qui ne répondent guère aux critères requis. Les enseignants rappellent au passage que le conseil de classe avait arrêté la moyenne minimale à 09/20. Or, parmi les cas recommandés par le premier responsable du secteur, le staff enseignant révèle, documents à l'appui, que B. A. qui n'a obtenu que 07.81 est exclu de son ex établissement initial le lycée Ibn Rachik, alors que C. A. qui n'a fourni aucun document dont l'exeat, de son ancien lycée Fatma Zahra pour prétendre à un quelconque transfert. Quant au cas de M. A. âgé de 21 ans et qui aurait séjourné les deux dernières saisons à Dubai, a présenté des documents contradictoires où il est mentionné "inscrit" dans la demande de transfert et " nouveau inscrit" dans le certificat de scolarité du lycée des deux martyres Mahmoudi et Abbassi Ben Sorror. de M'sila. Sans oublier aussi le cas de K. S.E. ramené du lycée Messas Mohamed El Ibrahimi de Oum Bouagui en ayant tout juste la moyenne de 05.09. Et il se trouve que ce dernier a privilège d'appartenir, estime-t-on, à l'école de formation de l'équipe locale de l'Entente de Sétif. Pour avoir cependant de plus ample d'informations sur ce conflit qui se durcit de jour en jour, et dont les seules victimes sont les élèves, notamment ceux de la terminale qui prépare l'examen national du Bac, le proviseur, soutenu pas l'ensemble des enseignants et une bonne partie des personnels du lycée, a refusé gentiment de nous faire des déclarations à ce sujet estimant qu'il est tenu par le devoir de réserve. Une chose est certaines est que les grévistes ont montré une profonde détermination pour aller au bout de leur pensée et ont décidé "de ne reprendre du service que lorsque ils assistent à l'annulation de la sanction infligée au proviseur et au retrait de tout les dossiers d'inscription d'élèves illégalement proposés" En revanche, nos tentatives d'avoir la version des faits du directeur de l'éducation M Abdelazziz Benghannem, se sont avérées malheureusement vaines.