L?atmosph?re au niveau du CHU d?Oran est devenue insoutenable ces derniers temps. En effet, Les travailleurs sont unanimes ? d?noncer l?anarchie qui r?gne dans cet h?pital. Les diff?rends qui opposent professeurs chefs de services ? la direction, sont quotidiens. Le syndicat national des professeurs docents pose plusieurs questions qui demeurent sans aucune solution, la d?mobilisation du personnel soignant, de m?me que l?intimidation des chefs de services. Nous avons assist? ces derniers mois ? une vraie guerre ouverte entre la direction et certains professeurs. Pire, certains d?entre eux ont subi des diffamations sans pouvoir y r?pondre. Assurant que pour eux, leurs seuls objectifs r?sident dans une prise en charge ad?quate du malade qui est devenu ? la longue l?otage de cette discorde. Ce m?me objectif est aussi soutenu et d?fendu par la direction qui avait dans une ant?rieure rencontre confirm? que son seul but ?tait d?am?liorer cette prise en charge. Pourtant, la tension ne cesse de monter, le dernier litige ayant oppos? le chef de service de la cardiologie ? la direction est une preuve des plus tangibles. Au milieu de ces chamailleries, on a enregistr? le d?c?s d?un patient. A quoi est-il d?? Chacune de ces deux parties essayera de trouver la r?ponse qui lui conviendra le mieux. Certes, deux commissions minist?rielles se sont d?plac?es sur les lieux, pour entendre ces deux parties. Mais quelles seront les d?cisions de fond qui vont ?tre prises? Les commissions se sont ? chaque fois succ?d?es au niveau de l?h?pital, comme d?ailleurs se sont succ?d?es les directions. C?est devant cet ?tat de faits qui ne cesse de prendre de l?ampleur, que ce syndicat tire la sonnette d?alarme. Le m?me syndicat d?nonce aussi la d?sinformation ainsi qu?une certaine manipulation. Des sommes colossales ont ?t? inject?es pour des travaux qui n?ont jamais vu le jour. Le budget allou? ? la maternit? est estim? ? plusieurs milliards. Dix-huit mois (18) apr?s le lancement de ces travaux, leur avancement n?est qu?? peine 10%. Plusieurs questions demeurent ainsi sans explication. A qui profite cet ?tat de pourrissement? S?rement pas au malade, alors que toutes les parties affirment que leur probl?me majeur est sa prise en charge ad?quate.