La folle croissance du march? de l?automobile alg?rien de ces derni?res ann?es est-elle ? sa fin? Un non cat?gorique et unanime nous parvient des sp?cialistes consult?s. Et dire que cet optimisme parait absurde dans un environnement de crise mondiale du march? de l?automobile o? tous les indices sont ? la baisse. En effet, les pr?visions des grandes industries de l?automobile sont toutes dans le n?gatif: 40% au USA, 25% en Europe (15% en France), 30% au Japon et 25 ? 30% en Chine. En fait, ?le march? alg?rien s?est d?velopp? autour d?axiomes ?conomiques sp?cifiques?, pr?cisent les sp?cialistes. Un march? qui p?se plusieurs centaines de millions de dollars. En extrapolant, les r?percussions n?fastes de la crise financi?re mondiale sur le march? automobile, o? les financements si essentiels pour le d?veloppement industriel restent carr?ment absents, vont s??taler sur plusieurs ann?es, rel?vent-ils. Cette crise de l?automobile a d?ailleurs pouss? les grands Etats constructeurs ? op?rer dans l?urgence des programmes de subventions pour pallier la chute brutale de ces grandes industries. On rel?ve des d?clarations du Pdg de Ranault/Nissan, faites ? l??mission de France T?l?vision, ?A vous de juger?, ?qu?une pareille chute pourrait ruiner ? jamais les Grands constructeurs dont la sant? financi?re actuelle n?est pas du tout inqui?tante?. D?un autre c?t?, le financement des cr?dits ? la consommation dont celui du cr?dit automobile, vont ?galement fl?chir d?une fa?on tangible voire arriver m?me ? paralyser le march?. En somme, c?est le constat actuel de tous les march?s mondiaux qui ont h?rit? de cette crise des cr?dits toxiques. Chez nous, le march? qui est ? la phase ascendante de sa courbe de d?veloppement, est ? l?abri, il faut le dire, de ces r?percussions n?fastes de la crise. ?Le march? alg?rien de par sa sp?cificit? et sa vigueur (presque une d?cennie de croissance) a tous les param?tres de son c?t? pour se d?velopper encore, au m?me rythme, connu nagu?re avant la crise. Ce ne sont pas l? des vaticinations, loin s?en faut. Il s?agit d?un constat ?conomiquement positif dans cet environnement mondial qui reste paradoxalement n?gatif.? Cependant, le march? local peut b?n?ficier encore des m?mes indices de d?veloppement, dans le seul cas o? l?Etat pr?ne une politique de r?glementation fond?e sur les sp?cificit?s alg?riennes, d?un c?t?, et une strat?gie d?aide destin?e aux cr?dits d?achats d?automobiles, de l?autre, noteront d?autres. Mais d?aucuns n?annoncent une r?cession effective du march? national. ?On peut m?me profiter de la crise et de ses retomb?es sur le march? europ?en, si nos politiques agissent avec pragmatisme, ? savoir ouvrir encore plus le march? sur d?autres marques d?automobiles, abroger les taxes suppl?mentaires sur l?automobile qui sont aussi arbitraires que saugrenues, penser ? la r?alisation d?un programme national global afin d?approvisionner chaque r?gion de cette grande Alg?rie de type automobile ad?quat, bien n?gocier les contrats aupr?s des Grands majeurs qui vont s?rement chercher de nouveaux march?s pour ?couler leurs invendus?? souligne-t-on. Chez les consommateurs, les soucis ne sont pas les m?mes. ?Nous voulons des assouplissements dans l?octroi des cr?dits et une diminution des int?r?ts qui restent quand m?me ?lev?s. Nous voulons des marques automobiles mises ? niveau par rapport au standard mondial, surtout si les constructeurs europ?ens vont assouplir leurs prix pour envahir le march? alg?rien dans leur qu?te de nouveaux march?s?, souhaitent les consommateurs. Pour plus d?informations, rendez-vous apr?s-demain, date de l?ouverture du 8?me Salon de l?automobile de l?Ouest, organis?e par la SOMEX au Palais des expositions d?Oran.