De nombreux assur?s sociaux se plaignent du syst?me actuel de remboursement des frais m?dicaux. Un syst?me jug? lourd, voire p?nalisant, par de nombreux assur?s dont des malades chroniques, retrait?s qui attendent parfois trois mois pour se faire rembourser. ?Il est anormal que le paiement ne peut se faire imm?diatement?, l?chent un retrait? et un employ? en position de cong? de maladie de longue dur?e. Ces assur?s se demandent s?il n?y a pas un autre syst?me de substitution ?Non seulement je n?ai plus la sant?, mais je per?ois un salaire qui ne d?passe pas les 9000 DA. Avec une ordonnance de 6000 DA, on me fait attendre parfois trois mois. Dans ce cas, il vaut mieux me tuer compl?tement?, ass?ne ce malade chronique. M?me cas, m?me coup de gueule d?un autre assur? qui s?interroge sur l?efficacit? du mode de paiement actuel. ?A chaque fois, c?est la m?me rengaine, ce n?est pas moi, ce sont les autres. Et, c?est toujours les assur?s qui trinquent. Je me demande pourquoi ne pas cr?er un mode de paiement imm?diat. J?estime que la CNAS de la wilaya d?Oran, pourtant l?une des plus importantes du pays, doit disposer de grands moyens pour contr?ler ses op?rations de recettes comme elle l?a fait ces derni?res ann?es dans le cadre de l?assainissement g?n?rale qu?elle a op?r?e. Ceci est possible puisqu?elle dispose de suffisamment de cadres pour contr?ler les malversations ?ventuelles et c?est ? elle de trouver les moyens pour am?liorer ses prestations. En agissant de la sorte, ils nous tuent ? petit feu?. Il faut dire que la lenteur dans les remboursements n?est pas la seule d?convenue des assur?s sociaux de la CNAS Oran qui r?clament l?humanisation dans la prise en charge de leurs probl?mes. Des probl?mes li?s ? la gestion quotidienne qui souffre d?anachronismes et qui m?rite d??tre all?g?e notamment ? Oued Tl?lat, A?n El Turck, et, bien s?r Oran. Contact? ? ce sujet, le directeur de l?agence CNAS d?Oran, Mohamed Zerrouki, soutient n?avoir enregistr? aucune plainte de ce genre. Il a, aussi, expliqu? que le virement se fait, en principe, dans les 72 heures qui suivent. Et de pr?ciser: ?Nous assurons une mission de service public afin de satisfaire, au mieux, nos assur?s. Nous ne faisons pas dans la s?gr?gation. Nous consid?rons que les assur?s sont ?gaux en droits et nous sommes pay?s pour les servir?. Plus explicite, il dira que ?le syst?me mis en place assure un temps court de 72 heures entre les d?lais de liquidation et les d?lais de mandatement des finances?. Notre interlocuteur, ?voquera, par ailleurs, l?existence d?une convention entre la CNAS et le Centre national des ch?ques postaux pour passer en priorit? les assur?s sociaux. Pour le reste des d?convenues, le responsable de la CNAS explique que les conditions de travail ont ?t? compl?tement chang?es afin de permettre d?am?liorer les prestations de service aux 567.000 assur?s actifs et inactifs, soit 80% de la population de la wilaya d?Oran. Nous traitons, avance-t-il une moyenne de 1.870.000 ordonnances par an. Sur ce point pr?cis, on apprend que le remue-m?nage op?r? ces derni?res ann?es a touch? pr?s de 500 personnes et que la lessive continue pour remettre de l?ordre dans la maison. Au sujet de la carte Chiffa, M. Zerrouki assure que celle-ci a ?t? actionn?e et que le tiers des malades chroniques est pris en charge. Un r?confort : la CNAS d?Oran est en train de connecter les derniers centres payeurs, notamment ceux de Boutl?lis, de Oued Tl?lat, de Hassi Bounif et du port d?Oran. Au total, 17 centres sur 20 sont connect?s, pour l?heure, en attendant le reste dont la connexion sera achev?e la semaine prochaine, promet-on. Il importe de souligner que le centre payeur de Gambetta fait peau neuve, au m?me titre que d?autres structures qui viennent de recevoir les premiers d?tenteurs de la carte Chifa.