La DHA s?attaque au vol des bacs ? ordures, ? travers Oran, pratique favorisant la cr?ation de d?charges sauvages -danger sanitaire pour les riverains-, et ce, en faisant appel aux services de s?curit?, selon M. Brixi, d?l?gu? aupr?s de cette division. ?Pour les actes malveillants, op?r?s au profit des r?seaux de revendeurs des d?chets plastiques, les services de la gendarmerie ont mis en place un syst?me de surveillance qui consiste ? renforcer les patrouilles autour des lieux o? sont d?pos?s ces ?quipements?, a d?clar? hier le d?l?gu? de la Division de l?hygi?ne et de l?assainissement. L?int?ress? a fait remarquer qu?il a ?t? donn? ? services de constater que ?les bacs vol?s sont parfois utilis?s comme r?servoirs d?eau?. Il pr?cisera, dans le but de dissuader ceux qui veulent en faire des r?serves d?eau, avoir pris ?la d?cision de les percer?. Concernant les bacs susceptibles d??tre d?plac?s, le d?l?gu? de la DHA de l?APC d?Oran dira: ?A mon avis, ce cas de figure n?est pas tr?s grave et nous pouvons le ma?triser ? travers la g?n?ralisation des bacs au profit de l?ensemble des cit?s de la ville, ce qui constitue un de nos principaux objectifs? ?Je souligne, dans ce contexte, que la Division de l?hygi?ne et de l?assainissement, qui a dot? la ville de 1.200 bacs de 2002 ? 2005, a acquis pour l?ann?e derni?re 1.000 bacs et nous pr?voyons d?en acheter 8.000 autres rien que pour l?ann?e?, pr?cisait le m?me responsable. Le directeur de la DHA, M. Lazerag, d?plorera que ?pr?s de 1.500 bacs sont vol?s ou d?t?rior?s chaque ann?e?. ?Et outre les mesures concr?tes, nous misons sur le r?le important que peuvent jouer les comit?s de quartiers dans la pr?servation du cadre de vie?, note-t-il. ?Effectivement, les habitants de la ville doivent ? mon sens s?impliquer ? leur tour dans cette affaire ? travers les comit?s de quartiers pour contrecarrer ce ph?nom?ne. C?est une question d?hygi?ne publique?, affirme M. Brixi. Interrog? sur ce dernier point, Mohamel Seba?, membre d?un comit? de quartier du centre-ville dira: ?Certes, nous avons un r?le ? jouer dans la pr?servation du cadre de vie, mais je ne vois pas comment on pourrait emp?cher un vol perp?tr? ? minuit. Je crois que la solution r?side dans le mode de fixation de ces ?quipements pour rendre difficile leur vol.? Cette solution a ?t? justement exp?riment?e ailleurs et les initiateurs en sont satisfaits. Un membre d?un comit? de Maraval, Ramdane S., confie ? ce propos: ?Nous avons attach? les bacs les uns aux autres par une cha?ne m?tallique et ceci a donn? un bon r?sultat puisque les bacs sont toujours l?.? Mouhamed La?radj, un habitant de la Place Hoche, au centre-ville, dira: ?Avant que l?APC n?installe un container m?tallique, la situation ?tait absurde. Il y avait une d?charge publique ? ciel ouvert en face des vendeurs de fleurs apr?s que tous les bacs en plastique d?pos?s par la collectivit? locale avaient ?t? vol?s?.A Sidi El Houari, le d?cor est encore plus hideux comme, le souligne Rachid Feghouli, chauffeur de taxi. ?Je ressens de la honte ? chaque fois que je vois des ?trangers passer par Sidi El Houari pour aller ? Santa Cruz ? cause des tonnes d?ordures jet?es sur la voie publique. Les bacs que d?posent les agents de la commune disparaissent aussit?t, mais il doit y avoir une solution et c?est aux autorit?s de la trouver?, dit-il. Celle-ci semble l??tre mais donnera-t-elle ses fruits?