Visiblement, les critiques exprim?es tant par certains candidats que par la presse, quant ? la r?gularit? de l??lection d?aujourd?hui, p?sent sur les autorit?s nationales. Sinon comment expli-quer que le ministre de l?Int?rieur se sente dans l?obligation de monter ? nouveau au cr?neau pour donner toutes les assurances. ?Toutes les garanties sont assur?es pour un scrutin transparent?, insiste-il. Ces garanties se d?clinent au pluriel. D?abord ?la possibilit? donn?e aux candidats de d?signer des observateurs pour assister ? toute l?op?ration du vote au niveau des bureaux jusqu?au d?pouillement, et de prendre avec eux, ? la fin du d?pouillement, un proc?s-verbal sign? par les membres du bureau?. Ensuite, la pr?sence d?observateurs ?trangers, un ?suppl?ment?, ?mais elle n?est pas indispensable? au regard des dispositifs l?gaux mis en place. Enfin, l?acc?s ?galitaire aux m?dias publics. Ces garanties, aux yeux de Zerhouni, sont ?r?ellement une avanc?e par rapport ? d?autres pays o? la probl?matique du financement de la campagne ?lectorale est toujours ? l?ordre du jour et n?est pas r?solue. En comparant la loi ?lectorale et tout le contenu des garanties pratiques mises en place avec ce qui existe dans les lois ?lectorales d?autres pays, qui ont une longue exp?rience dans les syst?mes ?lectoraux, nous pouvons constater que nous sommes r?ellement en avance?. Au sujet du taux de participation, Zerhouni ne semble pas en faire un gros souci alors que les observateurs sont focalis?s sur ce point, ?tant donn? que, pour le reste, la chose est d?j? entendue. ?Nous n?avons aucune raison de vivre avec un complexe, celui du taux de participation, s?il y a lieu de comparer les r?sultats obtenus r?guli?rement en Alg?rie par rapport ? ceux obtenus dans des pays qui ont une longue exp?rience d?mocratique?, a-t-il expliqu?. ?Nous ne devons pas faire un complexe du taux de participation; nous avons eu de bons taux de participation?, a-t-il encore affirm? en se r?f?rant aux pr?sidentielles de 1999 et de 2004. Sur le risque d?abstention, il dira qu??il est difficile d?anticiper sur un chiffre et se hasarder ? donner un taux possible?, pr?cisant toutefois qu?il ?tait possible de se r?f?rer ? des indicateurs ?int?ressants?, dont, toujours selon lui, l?int?r?t particulier des citoyens pour se faire inscrire ?correctement? sur les listes ?lectorales, citant comme exemple le nombre de recours pris, ? leur initiative, par des citoyens pour corriger leur inscription sur les listes ?lectorales, qui ?tait de 24.000 personnes en 2004 et qui a atteint les 170.000 personnes en 2009. Un autre indice encourageant: l?affluence ?particuli?rement importante? constat?e des citoyens lors des meetings et rencontres de proximit? anim?s par les diff?rents candidats dans le cadre de la campagne ?lectorale. Enfin, l?affluence remarqu?e des membres de la communaut? nationale ?tablie ? l??tranger durant les deux premiers jours du vote. Autant d?indices qui laissent augurer, selon le ministre, d?une forte participation ?qui va contredire les pronostics? de ceux qui tablent sur une large abstention. La r?ponse, ce soir.