Deux agents de police ont ?chapp? miraculeusement ? la chute d?un rocher sur la route menant de Ras El A?n aux Planteurs. On explique ces chutes et ?boulements par l?urbanisation anarchique du flanc du Murdjadjo. Il ?tait 16 heures, dimanche, lorsque la chute d?un rocher depuis un point surplombant la route de Ras El A?n, reliant les Planteurs au quartier de Sidi El Houari, survint. Deux policiers en faction au barrage fixe install? sur le flanc de la montagne ont failli y laisser la vie. Ils ne devront leur salut que gr?ce ? la promptitude de leur r?action. ?Cette route est travers?e aussi par de nombreux transporteurs collectifs et la chute d?une bonne partie du rocher aurait pu ?tre fatale?, soulignent des citoyens habitant le secteur qui d?noncent le danger repr?sent? par ces chutes de pierres fr?quentes. Les pluies qui se sont d?vers?es sur la ville et sa r?gion ces derniers jours auront facilit? ces chutes. Cet effondrement, partiel, ?tait pr?visible selon ces habitants. ?Des constructions anarchiques sur ce flanc de la montagne ainsi que les diff?rentes canalisations d??vacuation des eaux us?es et d?autres rejets sont ? la base de ces chutes partielles fr?quentes?. Cette situation provoque un sentiment d?ins?curit? chez les riverains empruntant ce chemin en contre bas de la montagne. Par ailleurs, on apprendra que les derni?res chutes de pluies ont caus? des d?g?ts ? travers divers secteurs de la ville. Ainsi au n?22 de la rue Drari Mohamed, ? Oussama, ex-Boulanger, un effondrement partiel d?une toiture a ?t? enregistr? alors qu?au centre-ville, et plus pr?cis?ment dans le vieux quartier du Derb, c?est un mur qui s?est ?croul?, apprend-on aupr?s de la Protection civile. A M?dina J?dida, les pluies diluviennes ont ?t? aussi la cause d?un effondrement d?une maison, alors qu?un v?hicule en circulation qui a ?t? bombard? de pierraille a ?t? fortement endommag?. La propri?taire s?en est fort heureusement sortie indemne.