Accus? dans une affaire de d?tention et commercialisation de stup?fiants apr?s avoir ?t? arr?t? en possession de 21g de kif, le d?nomm? Kh.T. niera s?adonner ? la commercialisation de kif, reconnaissant, toutefois, en consommer. Jug? en premi?re instance par le tribunal d?Oran, il fut condamn? ? la peine de sept ann?es de r?clusion. Appel? hier ? la barre, suite ? un recours, Kh.T. affirmera au juge qu?il est consommateur de ce ?poison?, ainsi qu?il le d?finit, et, ?galement, qu?? plusieurs reprises il a essay? de d?crocher, mais sans r?sultat. Le pr?sident de l?audience laissera l?orateur proc?der ? l??talage de sa relation au kif tr?s attentivement. L?accus? aura aussi ? jurer de tous les saints qu?il est pr?t ? coop?rer pour sa d?sintoxication. Le magistrat r?torquera, en fin de discours: ?Donc vous dites que vous ?tes consommateur de kif. Et que ce poison, comme vous l?appelez, vous l?avez acquis chez un tiers? m?me si vous ne donnez pas le nom de votre fournisseur. Vous avez donc conclu avec celui-ci un acte de relation commerciale, ce qui veut dire que vous n??tes pas innocent du grief de commercialisation?? ?Oui, je l?ach?te ! Mais je ne le vends pas !..., appuiera l?accus?. C?est pour ma propre consommation?? Lors de son r?quisitoire, le repr?sentant du minist?re public demandera le maintien de la peine prononc?e lors du premier jugement. La d?fense plaidera non coupable pour le grief de commercialisation tout en demandant des circonstances att?nuantes pour celui de consommation.