Suite à une plainte déposée par les locataires d'un immeuble, à Miramar à proximité de la wilaya, le dénommé W.K. a été arrêté par les éléments de la police pour détention et commercialisation de stupéfiants. Selon cette plainte W.K. avait pris l'habitude de s'installer au niveau de la cage d'escalier de leur immeuble, les fins d'après-midi, pour vendre des stupéfiants. Toujours selon cette même déposition, ce sont des dizaines d'acheteurs, parfois même plus, qui faisaient la chaîne en ce lieu pour avoir leur dose quotidienne de drogues… Une souricière fut alors tendue à W.K. Il sera arrêté avec des joints de kif, une quantité assez importante de morceau de kif traité et dix comprimés, ainsi que plusieurs paquets de cigarettes. Présenté devant le magistrat instructeur, il sera écroué pour association de malfaiteurs et commercialisation de stupéfiants. Jugé en première instance, il est condamné par le tribunal d'Oran à la peine de huit ans de prison ferme. Appelé devant la cour d'appel, suite à un pourvoi en cassation, W.K. niera le chef d'inculpation de commercialisation, affirmant que ces quantités de kif saisies à son niveau étaient destinées à sa propre consommation… rejetant ainsi d'un bloc les accusations de ces citoyens. Toutefois, le témoignage d'un locataire de cet immeuble dont il squattait le hall le confondra. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public requerra le maintient de la première peine. La défense plaidera les circonstances atténuantes. Au terme des délibérations, la première peine sera maintenue.