Ce qui était dans «l'air» est, désormais, confirmé: l'Algérie a enregistré son premier cas de grippe porcine. Comme beaucoup de pays, y compris arabes, l'Algérie a été touchée par la pandémie. Une mauvaise nouvelle pour autant ? Certainement pas, dans la mesure où le système de veille, mis en place dans les ports et aéroports, a été efficace. Cette ressortissante algérienne venant des States a été rapidement détectée positive au virus H1N1. Le communiqué du ministère de la Santé l'a annoncé : «Un cas de grippe porcine a été confirmé en Algérie sur une ressortissante algérienne arrivée mardi dernier à Alger en provenance de Miami». Ce sont les services du laboratoire de l'Institut Pasteur qui ont confirmé ce cas. Il s'agit d'une femme arrivée à Alger, mardi dernier, à bord d'un vol de la compagnie Lufthansa, en provenance de Miami via Francfort (Allemagne), en compagnie de ses deux enfants, selon cette source. "La personne confirmée positive au test du virus de la grippe A/H1N1 ainsi que ses deux filles sont hospitalisées dans un service de référence où elles reçoivent les soins appropriés", a ajouté le ministère. L'Algérie qui a fait dans la prévention, ces derniers mois, tente de se placer en pole position pour l'achat de vaccins qui sont en phase de préparation par des laboratoires étrangers. On parle même d'une option d'achat de 65 millions de doses. Mais, en attendant, les autorités ont renforcé certaines mesures de prévention dans les aéroports et les ports. En plus du fait que 6,5 millions de doses de Tamiflu sont disponibles. Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat, avait annoncé, jeudi dernier, que les émigrés algériens en provenance de pays touchés par la grippe porcine devront obligatoirement subir un examen médical à leur arrivée en Algérie. Barkat avait précisé que le pays a en réserve "plus d'un million de masques chirurgicaux destinés aux personnels de la santé" et que trois millions d'autres peuvent être distribués à la population, en cas d'apparition de la maladie.