L'indisponibilité des abris-bus dans plusieurs localités Est de la wilaya d'Oran, dont Hassi Bounif, Hassi Ameur, Chahid Mahmoud et Hassi Mefsoukh, suscite l'indignation des habitants, notamment les malades parmi eux et les personnes âgées qui endurent de longues heures d'attente sous le soleil de l'été, et les intempéries pour le reste de l'année. «Nous passons de longues heures à attendre, debout, l'arrivée du bus avec cette chaleur qui nous exténue et épuise toutes nos énergies. Les vieux et les personnes malades s'assoient par terre tout en essayant de ne pas trop s'exposer au soleil faisant usage de morceaux de carton en guise de couvre-chef. Pendant les fortes précipitations en hiver, nous nous bousculons pour nous trouver un petit refuge à l'intérieur des locaux commerciaux installés dans le périmètre des stations de bus», dira Baghridi Ibrahim, un habitant du quartier Chahid Mahmoud. Quant à Houari Faycal, il dira: «Les trottoirs sont trop étroits et débordent des usagers des transports en commun qui attendent. Cela contraint des dizaines personnes à attendre le bus au milieu de la chaussée, ce qui les expose à des risques réels d'accidents. Je tiens à souligner que les pickpockets saisissent ces occasions de rassemblements désordonnés pour commettre leurs délits». Pour sa part, le dénommé Harti Abdellah dira: «Les habitants de ces localités Est d'Oran, notamment Hassi Mefsoukh, souffrent énormément de l'absence des abris-bus. C'est une situation insupportable, voire inadmissible. Je lance un appel aux autorités locales pour que nos quartiers soient dotés d'abris-bus munis de bancs, comme c'est le cas dans la majorités des quartiers de la ville d'Oran». Face à cette préoccupation, l'un des responsables de la commune de Hassi Bounif fait savoir: «Nous avons réalisé une station pour les bus assurant les liaisons avec les localités Est d'Oran, dont Benfréha, Boufatis, Gdyel et Hassi Ben Okba. Pour le reste des lignes qui desservent l'USTO, El Hamri et Bir El Djir, la commune est sur le point d'étudier la possibilité de les doter d'une station en fonction de ses capacités financières». Quant au premier vice-président de Hassi Mefsoukh, il dira: «Nous avons déjà réalisé deux abris-bus équipés répondant aux besoins des usagers de transports en commun. Nous savons que ce nombre reste insuffisant, mais, pour le moment, nous n'avons pas les moyens pour faire plus… Je tiens à vous faire savoir que le total du budget de notre commune ne dépasse pas les 600 millions de centimes. Nous allons faire de notre mieux pour répondre aux besoins de notre population par rapport à cette question».