Deux personnes atteintes du virus VIH ont été hospitalisées au service de l'Infectieux de l'hôpital d'Oran. Selon des sources médicales, ces deux personnes, un homme et une femme, qui sont originaires d'une région de l'ouest du pays n'ont aucun lien de parenté. Ces deux nouveaux cas sont venus grossir le nombre de malades hospitalisé au niveau de ce service. Quinze personnes atteintes du sida sont en effet hospitalisés en ce service du CHUO. Aussi, d'après ces mêmes sources médicales, ce chiffre ne reflète pas le nombre exact des cas de sujets atteint du VIH. En effet, la plupart de ces sujets qui se présentent en ce service pour un contrôle de dépistage du virus rejoignent leurs domiciles une fois ces analyses effectuées et leur traitement reçu, et ne se présentent en ce même service que pour la suite des analyses de contrôle et traitements. Aussi, et toujours selon ces sources médicales, lorsque le sujet reçu est marié, quel que soit son sexe, le conjoint est automatiquement pris en charge, et subit ainsi une sérologie afin qu'il soit déterminé s'il y a eu ou non contamination. D'un autre côté, et selon les chiffres avancés par ce service, plus de 100 nouveaux cas ont été enregistrés au courant du premier semestre de cette année. Au courant de la même période de l'année écoulée, ce service avait enregistré 253 cas, dont 14 nourrissons, ainsi que 80 enfants âgés entre 2 et 10 années. Il est vrai que les tabous qui entouraient cette pathologie ont été particulièrement réduits, et les gens viennent subir ce genre de tests de dépistage et de contrôle avec moins de gêne et avec plus de sérieux dans le suivi. Mais ce suivi, ou plutôt ces précautions semblent moins systématiques en amont, avant l'«accident»… Ainsi, on parle de protection dans les rapports, mais là n'est pas le seul moyen de contamination, même s'il demeure le principal. En ce qui concerne ces mesures de précaution et de protection, la gestion des déchets hospitaliers doit être entreprise avec plus que rigueur. De même que certains matériels utilisés dans la pratique des médecines locales la «rokia», outre la fameuse «hidjama».