Dans un communiqué rendu public jeudi, l'Union nationale des transitaires et commissionnaires en douanes (UNTCD) réagit par un satisfecit par rapport aux dispositions initiées récemment par le gouvernement en direction du port d'Alger. L'engorgement ne cesse de s'aggraver de jour en jour, expliquera l'Union qui exprimera dans le même temps sa «disponibilité et sa contribution dans la mise en place de tout dispositif qui aille dans le sens de l'amélioration des conditions de travail et l'exercice de la profession des commissionnaires en douanes ainsi que la mise à niveau et l'adaptation des activités portuaires aux pratiques internationales pour améliorer les conditions de séjour et de transit des marchandises et mettre, ainsi, un terme définitif à ce problème récurrent de congestion auquel sont souvent confrontés les ports du pays». "L'activité des espaces portuaires, et plus particulièrement celle du port d'Alger, s'est caractérisée, durant le premier semestre 2009, par une importante congestion marquée par un allongement conséquent de la durée de stationnement, à quai et en rade, des navires", est-il indiqué dans le communiqué qui précisera, plus loin, qu'en conséquence il a été constaté "des taxes de surestaries d'une part, et des taux de fret et de primes d'assurances élevées d'autre part". Expliquant l'impératif de discussions et d'un consensus aux fins d'arrêter «un traitement radical et définitif de ce problème d'engorgement du port d'Alger». Notant l'importance qu'accorde cette organisation à cette problématique en participant à l'ensemble des réunions organisées pour ce faire, l'Union nationale des transitaires et commissionnaires en douanes a fait des recommandations à ce propos. Dans ce cadre, elle expliquera pour rappel que le ministre du Transport a annoncé, la semaine dernière, qu'un nouveau système de gestion de la sécurité maritime et portuaire et d'échange d'informations visant à optimiser et renforcer la sécurité dans les ports en Algérie sera mis en place en 2012. Ce dispositif, appelé Système intégré de la gestion de la sûreté et de la sécurité maritime et portuaire et d'échange de données informatisées (VTMIS), pour lequel un financement de l'ordre de 160 millions d'euros a été dégagé, "devra réunir toutes les conditions de sécurité dans les eaux territoriales nationales, les côtes, et les ports en Algérie", a expliqué le ministre. Le VTMIS, dont la réalisation a été confiée à un groupement composé de deux entreprises suédoises et une entreprise coréenne, permettra, également, une fois mis en service, "l'accomplissement de toutes les formalités commerciales au niveau des ports par voie électronique", a ajouté Tou. Outre le renforcement de la surveillance des quais et des rades au niveau des ports et leurs zones sensibles, ainsi que leurs accès à travers un réseau de caméras, le VTMIS assurera la gestion du trafic des navires algériens et étrangers longeant les côtes nationales, jusqu'à une distance de 40 miles nautiques.