Après s'être défendu avec la rage du désespoir contre le chef d'inculpation de commercialisation de stupéfiants, le mis en cause A.N., qui fut déjà condamné en première instance à la peine de sept ans de prison ferme, a vu cette peine lui être confirmée par la cour d'appel d'Oran, toujours pour le chef d'inculpation de détention et commercialisation de stupéfiants. Cette affaire qui remonte au début du mois de juin est née lorsque, suite à une opération de contrôle d'identité effectuée par des éléments sécuritaire, ce mis en cause était arrêté en possession de plus d'une trentaine de psychotropes. Présenté devant le magistrat instructeur, il était écroué pour détention et commercialisation de stupéfiants. Appelé, hier, devant la cour d'appel, le mis en cause qui fut arrêté en flagrant délit tentera de plaider son cas par une révision de la qualification du chef d'inculpation. Il expliquera ainsi au magistrat de l'audience qu'il ne nie pas le fait d'avoir été pris en possession de psychotropes mais que ces derniers n'étaient pas destinés à être écoulés. «Votre honneur, c'est pour ma propre consommation», tentera-t-il de convaincre… «Mais, ironisera le juge, ce fait n'est pas pour autant atténuant. Vous avez été interpellés en possession de psychotropes…. C'est un délit puni par la loi». Ne sachant que répondre, le prévenu tentera encore de se défendre… Lords de son réquisitoire, le représentant du ministère public demandera le maintien de la première peine. La défense plaidera les circonstances atténuantes. Au terme des délibérations, la première peine sera retenue contre A.N.