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La localité de Bouâmama marginalisée
Publié dans La Voix de l'Oranie le 28 - 07 - 2009

Les habitants de la localité de Bouâmama, au sud de la commune de Bir El Djir, dans la banlieue sud-est d'Oran, vivent dans une situation extrêmement difficile marquée par l'absence de conditions minimales à une vie descente. Cette situation s'est compliquée davantage avec la poussée inquiétante des constructions illicites durant la décennie noire.
«Cette localité souffre du problème de l'absence d'aménagement urbain. La plupart des habitations ont été construites dans le cadre de l'auto-construction, et elles sont situées dans des zones non viabilisées, encore moins aménagées. Les habitants de Bouâmama se sentent réellement isolés. Nous souhaitons que les autorités locales prennent en charge ces préoccupations liées à l'absence de viabilisation et d'aménagement. C'est la poussière en été, et la boue en hiver», dira H. Abdelkader, un habitant de cette localité qui ajoute: «Nous sommes complètement marginalisés, et les autorités communales ne s'occupent pas de nous».
Un autre citoyen ayant préféré garder l'anonymat, dira: «Notre village compte plusieurs milliers de personnes, mais il n'a rien d'une agglomération… Nous manquons de tout, quelles que soient les caractéristiques de cette agglomération, urbaines ou rurales. Nous n'avons ni canalisation des eaux usées ni réseau de voirie urbaine, encore moins des équipements publics», déclare notre interlocuteur qui ajoute que «la mal-vie dans cette localité ne se limite pas aux problèmes de viabilisation ou d'aménagement, mais s'étend à l'insalubrité. Vous constatez que la localité n'est pas dotée d'un réseau de voirie. D'autre part, une grande partie de la population souffre de maladies allergiques dues à la poussière. Nous avons adressé plusieurs plaintes, dans ce sens, aux autorités locales, mais aucune réaction n'a été enregistrée à ce jour».
Un autre habitant dira: «La saleté de cet endroit a favorisé la prolifération de certaines maladies contagieuses. Ce sont les vendeurs illicites qui sont à l'origine de ce cadre insalubre. A la fin de la journée, les commerçants illicites, notamment les vendeurs de poisson, abandonnent les restes de leur marchandise. C'est pourquoi j'appelle les autorités compétentes à intervenir pour assurer l'hygiène et aménager notre localité».
A ce titre, F.L., un autre habitant de cette zone, dira : «Ils s'installent dès les premières heures de la matinée en ce lieu qu'ils ne quittent que le soir, laissant derrière eux des tonnes d'ordures et des restes de toutes natures. Pis, les altercations interminables entre commerçants nous empoisonnent la vie. Nous avons adressé de nombreuses plaintes aux autorités locales, mais aucune réaction positive n'a été relevée».
Sur cette préoccupation, le responsable du secteur urbain de Bouâmama affirme que «ce quartier s'est transformé en une petite ville à cause de l'exode rural qu'a connu la région pendant la décennie noire. Actuellement, leur nombre est estimé à 80000 âmes». S'agissant du problème de l'insalubrité, ce responsable dira : «Les ordures prolifèrent de plus en plus dans la localité de Bouâmama. Les services d'hygiène ramassent près de 98 tonnes quotidiennement. Je vous apprend que le secteur n'est doté que de 3 camions et 45 agents d'hygiène».
Concernant le problème lié à l'absence de viabilisation, le directeur du secteur fait savoir : «Nous avons élaboré un programme pour réaliser le revêtement de la voirie, une fois que les travaux de rénovation du réseau de canalisation de l'eau potable seront livrés. Pour ce qui est de l'activité commerciale illicite, je tiens à vous annoncer qu'il sera procédé à l'aménagement d'un marché semi couvert qui comprendra 110 box».


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