Les estivants qui préféraient les plages du Dahra, notamment celles de Sidi-Lakhdar, Hadjadj et Achaâcha, retournent souvent chez eux, déçus voire dégoûtés par l'attitude des conducteurs de «quads» et autres jets skis, qui perturbent leur séjour au bord de la mer où ils se rendent en famille, s'exposant ainsi à des accidents que ces engins ne manquent pas de provoquer. Il faut dire que si les «quads» évoluent en toute impunité et sèment la terreur sur le rivage, les jets skis circulent de même dans l'eau parmi les baigneurs, obligeant ainsi pas mal de familles à déserter les lieux, pour préserver leurs progénitures des dangers qui les guettent et qui sont matérialisés par ces inventions diabolisées. Ces engins nourrissent d'ailleurs la chronique des faits divers, depuis que les services appelés à réglementer leur utilisation dans un cadre garantissant la sécurité au reste des estivants, continuent à briller par leur absence, si jamais ils sont chargés de cette mission. C'est ainsi que l'on voit de plus en plus de monde «émigrer» vers les plages plus tranquilles de Chaâbia ou du pont du Chéliff. Ces familles affirment pour la plupart que le voisinage de ces engins infernaux leur est devenu insupportable. «Non seulement, ils perturbent la quiétude des vacanciers, mais représentent un danger permanent pour leur intégrité physique et celle de leurs enfants. Leurs propriétaires se comportent comme des hors-la-loi et deviennent très agressifs, si jamais on leur fait la moindre remarque sur leurs agissements criminels par imprudence», déplorent les familles rencontrées sur les lieux. Ces jets skis arrivent à investir même l'espace des baigneurs. D'ailleurs, il y a quelques jours, l'un de ces engins a heurté deux baigneurs, qui heureusement se trouvaient sur leurs matelas pneumatiques et ont éprouvé plus de peur que de mal, au niveau de la seconde plage de Petit Port.» «Quant aux conducteurs de «quads» (scooters à 4 roues), en plus d'importuner nos familles, ils provoquent volontairement des nuages de poussière, lors de leurs «exhibitions» non tolérées sur la plage. Ils occupent parfois carrément l'espace réservé aux baigneurs», selon les estivants rencontrés au niveau de la seconde plage de Petit Port. Ces estivants n'ont cessé de se plaindre, mais vainement, semble-t-il. «Ainsi, des familles entières qui se déplacent surtout le week-end, resteront toujours exposées aux risques d'accidents mortels sur les lieux, sans espoir d'être protégées par les instances concernées, et ce, tant que cette anarchie régnera sur nos plages», diront ces citoyens en mal de sécurité.