Arrêtées au courant du mois de mai écoulé pour détention et commercialisation de stupéfiants, les trois mises en causes, condamnées en première instance par le tribunal d'Oran à des peines de 6 et 7ans de prison ferme, ont comparu, hier, devant la cour d'appel. C'est suite à l'arrestation d'un jeune homme à M'dina J'dida qu'une enquête a été ouverte pour plus d'investigations. En effet, ce dernier, après son arrestation, apprendra aux policiers qu'il s'approvisionnait au niveau du quartier d'El Hamri, indiquant la maison où s'opérait ce trafic de drogue. Une enquête est alors ouverte et une perquisition est opérée au niveau de la maison en question. Là, les éléments de la police mettront la main sur une quantité de 300 grammes de kif trouvés dans une sacoche. Et également un couteau et des bombes lacrymogènes. La propriétaire de la maison qui y vit avec sa grand-mère ainsi que deux autres femmes présentent sur les lieux sont arrêtées et présentées devant le magistrat instructeur qaui les inculpera du grief de détention et commercialisation de stupéfiants. Appelées, hier, devant la cour d'appel, les trois femmes clameront leur innocence. La propriétaire de la maison, condamnée en première audience à la peine de 6 ans de prisonn ferme, expliquera à l'audience que la sacoche a été jeté par le dealer au moment où il était poursuivi par la police. "Votre honneur, nul n'ignore comment agissent ces dealers. Vu que les maisons d'El Hamri sont communicantes, à la moindre descente de police, les trafiquants fuient par ces terrasses tout en se débarrassant du kif qu'ils détiennent par n'importe quelle manière, quitte à le jeter dans l'une de ces maisons". "Mais, lui rétorquera le magistrat de l'audience, l'enquête a démontré que les ventes de kif se faisait au niveau-même de votre maison..." "C'est faux!" répondra la mise en cause. Par ailleurs, les deux autres complices, condamnées, elles, à 6 ans de prison ferme, déclareront être innocentes. L'une d'elles dira habiter en cette maison. quant à l'autre, elle dira qu'elle était passée, par hasard, ce jour par là... Lors de son réquisitoire, le procureur demandera le maintien de la première peine. La défense plaidera la non culpabilité des mises en causes. L'affaire a été mise en délibération.