B. Cheïkh, un élu à l'APC de Aïn El Hadjar, ex-maire, délégué à l'annexe de Sidi M'Barek et une autre fois maire depuis le 1er août de Aïn El-Hadjar par intérim, a déposé une plainte, avant-hier auprès de la brigade de la gendarmerie de Aïn El-Hadjar contre un député, ex-président de la commission parlementaire des relations étrangères, et ce, pour lui avoir «craché sur le visage devant des témoins», selon la victime qui était en route vers la localité de Sidi M'Barek pour participer à l'extinction d'un feu de forêt avec les sapeurs-pompiers ainsi que tous les autres organes concernés par ce genre de lutte, à savoir les gardes-forestiers et les éléments de la gendarmerie nationale. Ce geste, de la part d'un haut représentant du peuple, serait arrivé lorsque les élus, tous deux à bord de leurs véhicules qui roulaient en sens inverse, se sont rencontrés. La victime dit avoir cru que le député voulait lui parler, mais qu'à son grand étonnement, ce sont des crachats sur le visage qu'elle reçoit. La municipalité de Aïn El-Hadjar vit, voilà plus de 5 mois, sur un volcan et ce, malgré les multiples interventions du wali, du chef de la daïra de Aïn El-Hadjar et des sages de la région. Et cela ne fait même pas 10 jours que le wali a réuni tous les élus de la commune afin de les réconcilier et de leur conseiller de se pencher sur ce qu'il y a de plus sérieux, à savoir les affaires des citoyens, les projets de la commune, le développement de la région et bien d'autres travaux en retard. «Il faut se consacrer au service du citoyen et laisser la politique de côté», a-t-il ajouté avant de confier ce dossier conflictuel au chef de daïra de Aïn El-Hadjar qui assure actuellement l'intérim à Saïda. Pour en savoir plus sur les accusations contre le député, nous nous sommes déplacés à trois reprises à Aïn El-Hadjar pour le rencontrer, mais en vain.