Les habitants de la commune de Hassi Mefsoukh se plaignent depuis de longues semaines d'une crise de transport provoquée par les conducteurs des bus de la ligne Arzew-Oran qui refusent à certaines heures précises de marquer les arrêts au chef-lieu de cette commune, préférant le contourner par la RN11. D'après ces témoignages, les citoyens de cette localité qui désirent se rendre à Oran rencontrent de grandes difficultés à le faire, et cela de 7h jusqu'à 10h, et l'après-midi de 16h à 18h. Ils rappellent ainsi : «La crise du transport est devenue un cauchemar pour nous, non pas à cause du manque de bus dont le nombre s'élève à plus de 30 bus, mais à cause du refus de la plupart des conducteurs d'entrer au chef-lieu de commune, préférant le contourner par la RN11, pour gagner du temps sans doute». Dans le même cadre, Saber M., habitant haï El Badr, déclare : «Lorsque les destinations Arzew-Oran sont pleines, on se retrouve privé de transport, mais lorsque celles-ci sont vides, les chauffeurs des bus et leur receveurs viennent aux arrêts de Hassi Mefsoukh pour recueillir d'éventuels passagers». Un habitant du quartier Bouâmama, B. Abdelkader, déclare : «Tôt le matin, quand je veux me rendre à Oran, je suis parfois contraint d'aller jusqu'à Gdyel, pour éviter l'attente interminable des bus d'Arzew qui arrivent, la plupart du temps, complets. Pour mon retour je fais pratiquement la même chose, je fais les Castors-Gdyel-Hassi Mefsoukh». Une source responsable de la direction des Transports de wilaya affirme, concernant ce problème : «Les agréments délivrés aux transporteurs les obligent de respecter les arrêts de Hassi Mefsoukh ainsi que ceux d'El Mohgoun pour garantir les services de transport aux citoyens de ces deux communes, et en cas de transgression ou de violation de cette condition, les citoyens peuvent déposer une plainte auprès de la direction des Transports, ou même auprès des services de police, contre le conducteur en relevant son numéro de transporteur… Ce dernier se verra retirer l'agrément temporairement jusqu'à ce qu'il soit traduit devant la commission de la wilaya qui a le pouvoir de le sanctionner».