Les citoyens et les transporteurs ont exprimé leur frustration devant la situation, touchant les lignes de transport reliant Oran à Arzew et qui survient suite aux sanctions infligées aux propriétaires de bus, par leur mise en fourrière. Des décisions dont sont victimes les citoyens, en effet, ils endurent une souffrance quotidienne, et ce, en attendant, durant de longues heures, l'arrivée des bus au niveau des arrêts. Des sources bien informées ont indiqué qu'environ 10 bus, desservant la ligne Oran–Arzew, ont été mis en fourrière pour une période, allant de 15 à 45 jours, ces sanctions infligées aux propriétaires de ces bus a influé directement et d'une manière néfaste sur le transport des citoyens, vu que cette mise en fourrière a conduit à une crise de transport sur une ligne où le nombre d'utilisateurs ne cesse d'augmenter. De leur côté, les propriétaires de bus ont montré leur mécontentement vis-à-vis des sanctions, régies par le nouveau code de la route récemment mis en vigueur, un code qui comporte beaucoup de désavantages, selon les conducteurs de bus. A ce titre, l'un de ces transporteurs déclarera: «Depuis l'application du nouveau code de la route, les difficultés rencontrées dans le secteur du transport ne cessent d'augmenter, des souffrances illustrées par des amendes financières exagérées, lorsque les conducteurs commettent des infractions et de plus, ces nouvelles mesures nous ligotent davantage dans nos activités. De nouvelles tensions sont donc apparues avec les passagers, vu qu'ils nous demandent de faire de faux arrêts.» Les citoyens, quant à eux, ils demandent l'intervention de la direction du Transport, et ce, afin qu'elle puisse leur assurer davantage de moyens de transport et d'organiser aussi les lignes semi rurales, reliant Oran aux communes de l'Est et l'un d'eux dira: «On demande juste plus de bus, surtout aux heures de pointe, et aussi qu'on ne soit pas pénalisé par les sanctions infligées aux transporteurs.» il ajoutera aussi: «Où sont donc les responsables du secteur du transport pour constater, de visu, ces centaines de citoyens, obligés d'attendre l'arrivée des bus, et ce, jusqu'à des heures tardives, devenant ainsi des proies idéales aux agressions et aux vols.»