Les communes d'Oran Est ont connu, en ce premier jour de l'Aïd, une crise de transport, suite au service minimum imposé par les propriétaires de bus dans le secteur du transport; une chose qui a gâché la fête des citoyens, en cette occasion religieuse. Plusieurs citoyens, désirant se déplacer à travers les communes d'Oran Est, se sont heurtés, avant-hier, au problème de la rareté du transport, chose ayant contraint certains à utiliser les clandestins pour se déplacer, tandis que d'autres ont préféré rebrousser chemin, reportant leurs visites familiales à plus tard. Hormis la ville d'Arzew, où une entreprise privée a assuré le service minimum aux citoyens pour rallier Oran, aller retour; toutes les autres communes ont été touchées par le manque de transport quasi-inexistant, à l'instar de Hassi Mefsoukh, Gdyel, Benfreha et Hassi Bounif, qui sont, tout de même, accessibles par rapport à d'autres communes qui se trouvent dans des régions isolées, telles que Hassi Ben Okba, Hassi Amer, Boufatis et Sidi Benyebka. A ce sujet, un citoyen, B. Belkacem, résidant à Gdyel, déclarera: «Je suis allé à la station de transport, mais elle était fermée et aucun bus ne se trouvait dans les parages. De nombreux citoyens, en famille, étaient, tout comme moi, dans l'attente d'un éventuel bus, mais toujours rien. Du coup, je me suis résigné à me diriger vers un clandestin et la course, pour me rendre à Oran, m'a coûté 200 DA.» Un autre citoyen, habitant à Hassi Mefsoukh, indiquera: «Je pense que cela est dû au fait que l'Aïd ait coïncidé avec le week-end, le transport s'arrêtant habituellement, pendant la prière du vendredi. Certains transporteurs préfèrent aussi ne pas travailler, ce jour-là, vu que les rentrées d'argent sont réduites par rapport aux autres jours de la semaine.» Selon nos sources, la majorité des citoyens ont été contraints à utiliser des clandestins, pour faire face à ce manque terrible en transport en cette journée de fête, une aubaine pour ces derniers qui se sont vus, débordés par le nombre de citoyens. En ce sens, l'absence du transport en commun, presque inexistant le premier jour de cette fête et se contentant d'assurer un service minimum au deuxième jour, pose des interrogations chez l'opinion publique, sur le rôle de la direction du transport dans le contrôle des transporteurs.