Plusieurs parents de malades ont exprimé leur désapprobation à la suite de la décision prise par la direction du CHU d'Oran de suspendre la radiographie du service pédiatrique pour la durée des travaux de restauration de la salle des soins de ce service. Cette mesure prive ainsi les jeunes malades de ce service des services de cet instrument important de diagnostic de nombreuses pathologies. Les parents d'enfants malades dirigés sur ce service qui se plaignent de cette situation s'interrogent sur les raisons de cette immobilisation qui dure depuis une semaine déjà. La mère d'un enfant malade déclare : «Mon fils souffre de douleurs à la tête qui nécessitent une radiographie, chose impossible vue l'interruption curieuse du seul appareil disponible au sein du service. Notre situation et catastrophique… On attend depuis deux jours, mais personne ne bouge le petit doigt». Une autre citoyenne, B.O., 24 ans, ajoute : «J'ai accompagné ma petite nièce âgée de 5 ans pour lui faire passer une radiographie, mais, à notre grande surprise, nous avons appris que l'utilisation de cet appareil a été interrompue… pas à cause d'une panne, mais pour la simple raison que ce dernier se trouve dans la salle de soins, plaçant ainsi des centaines de patients dans le désarroi…» Une autre accompagnatrice témoigne : «J'essaie, depuis deux jours, de trouver de l'aide auprès des médecins pour permettre à ma fille de passer une radiographie… A chaque fois, on m'envoie balader». Un autre mère, B.M., insiste : «Cette situation est insupportable… Comment peuvent-ils se permettre d'interrompre ce service en prétextant des travaux de restauration qui se font dans la salle où se trouve l'appareil, laissant les malades se morfondre sur leur sort sous les yeux de responsables qui ne bougent pas le petit doigt ?» Des sources médicales proches de la direction du CHUO précisent : «Les parents des patients doivent accepter cette situation qui ne va durer que quelques jours. L'administration a décidé de commencer les travaux de restauration, sans pour autant déplacer l'appareil de radiographie, faute de place. Aussi, cet déplacement aurait posé de nombreux problèmes».