Accusé de détention et de commercialisation de stupéfiants, le mis en cause, L.N., condamné par le tribunal d'Arzew à sept ans de prison ferme, a comparu, hier, devant la cour d'appel d'Oran. Le 8 juin dernier, une perquisition de police au niveau du nouveau marché de cette localité où se trouvaient quatre jeunes permettait la découverte de 27,5 g de kif traité et 65 psychotropes. Ce jour-là, les policiers, après avoir fouillé les jeunes sur place, ont trouvé un trousseau de clés chez le mis en cause, cité plus haut. Après avoir essayé quelques clés, ils réussissent à ouvrir le local numéro six. Et c'est là qu'ils découvrent et saisissent les quantités de stupéfiants, citée. Interrogé, L.N. affirmait que le local n'était pas le sien. «Effectivement, déclarait-il, je suis vendeur de poissons mais mon local est celui qui porte le numéro 35. Je ne peux pas donc répondre de ce qui a été trouvé au numéro six.» Appelé, hier, devant la cour d'appel, L.N. maintient ses déclarations et jure son innocence. Cités, les témoins n'apportent aucun éclaircissement aux faits et sont unanimes dans leurs déclarations: «Lorsque les policiers sont arrivés, ils nous ont mis dos au mur et ont procédé à l'ouverture du local n°6». Concernant L.N., ils disent qu'ils le connaissaient en tant que vendeur de poissons et propriétaire du local n°35. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public demande le maintien de la première peine; la défense plaide la non-culpabilité de son mandant et demande son acquittement et l'affaire a été mise en délibération.