Le mois sacré du ramadan a marqué un manque immense en ce qui concerne les moyens de transport urbains à Gdyel, le soir, juste après la rupture du jeûne. Les chauffeurs de bus des différentes lignes, menant de l'arrêt du transport des voyageurs de Gdyel aux autres communes, telles Oran, Hassi Bounif, Arzew, Hassi Benokba, Hassi Mefsoukh et Benfréha cessent leur service, après la rupture du jeûne, obligeant ainsi les citoyens qui désirent sortir le soir, à avoir recours à des transporteurs clandestins. La course revient à 50 Da la personne, quelque soit la destination. Des citoyens de Gdyel, rencontrés près de l'arrêt de bus de Gdyel, ont exprimé leur désagrément vis-à-vis de l'absence des moyens de transport, après la prière des Taraouih. El Hadri Belkacem, habitant la cité El-Nasr déclarera: «Depuis le premier jour du ramadan, les bus s'arrêtent chaque soir, après la rupture du jeûne. Ceci nous oblige à recourir aux transporteurs clandestins qui nous permettent, en quelque sorte, de nous déplacer le soir vers les communes limitrophes». Notre interlocuteur a appelé les autorités concernées à intervenir afin d'instaurer un service de nuit pour venir au secours de ces citoyens, qui se retrouvent à la merci de clandestins, des individus sans scrupules qui saisissent l'occasion de l'absence de tout transport urbain pour élever son coût. Quant à N. Fayçal, qui se dirigeait vers le centre-ville à Oran, en compagnie d'un ami, il dira: «Le coût du transport vers Oran-ville est fixé à 20 DA, quand il s'agit du transport en minibus Hyundaï ou Toyota, alors que pour les clandestins, celui-ci s'élève à plus de 50 DA. Les tarifs de ces clandestins peuvent aussi augmenter, s'ils sont peu nombreux. Les citoyens, voulant emprunter ce transport, dans le sens contraire et tard, vers les coups de minuit, seront aussi soumis à cette augmentation.» Il implorera également l'aide de la direction de wilaya du secteur, pour assurer aux citoyens de la commune des moyens de transport nocturnes, lors de ce mois sacré du ramadan et éviter ainsi aux pauvres gens, désirant se divertir le soir et qui, en empruntant des transporteurs privés, risque de payer le double de ce qu'ils devraient payer en empruntant ceux publics. D'une autre part, des sources de la direction des transports ont affirmé que «celle-ci a proposé aux chauffeurs de bus de leur remettre des permissions de travailler le soir, à la seule condition de déposer une demande manuscrite pour cet emploi auprès des services concernés. Cependant et jusqu'à ce jour, aucune demande n'a été faite de la part de ces transporteurs, pour une cause qui reste jusque-là inconnue et malgré le besoin des citoyens, habitant le côté Est d'Oran, en moyens de transports.