Dimanche, vers 23h30, un couple de quinquagénaires, N.K et N.H, habitant Aïn El-Türck, plus exactement à Clairefontaine (à quelques mètres du siège de la CACOBATRO), a été victime d'un vol, chez lui, perpétré par quatre individus encagoulés qui n'ont pas hésité à user de violences. La maîtresse de maison s'est retrouvée, dans le couloir, nez-à-nez avec quatre individus encagoulés et armés d'épées et de couteaux. La dame, effrayée, essaye de se sauver mais les malfrats se jettent sur elle pour la ruer de coups puis la bâillonnent et tentent de l'étrangler. Elle se débat de toutes ses forces mais les agresseurs finissent par la ligoter et la jeter à terre. L'époux, alerté par le bruit, se lève à son tour pour voir ce qui se passe. Avant qu'il n'ait le temps de s'apercevoir de quoi que ce soit, il se retrouve cerné par les quatre malfaiteurs qui le tabassent à son tour. Prenant son courage à deux mains, N.K. leur tient tête et réussit à faire tomber l'un d'eux. «Où est le coffre?» lui demandent les agresseurs, tout en lui assénant des coups de poing et de pied sur toutes les parties du corps jusqu'à ce qu'il vacille après avoir reçu un coup de ciseau à la tête. Entre-temps, son épouse, qui réussit à fausser compagnie à celui qui était chargé de la surveiller pendant que ses acolytes fouillent la maison, se précipite à la fenêtre pour se mettre à hurler de toutes ses forces. Dans un moment d'hésitation, et commençant certainement à paniquer, après avoir visité les lieux en emportant ce qu'ils ont trouvé sous la main (argent, portables, etc. et même le jeu de clés de la maison), les quatre agresseurs s'enfuient en empruntant le même chemin par où ils étaient venus, à savoir le fond du jardin mitoyen avec plusieurs habitations dont un vaste centre familial de vacances, pratiquement déserté en cette période de l'année. Le couple, tétanisé par ce qu'il venait de vivre, réussit tant bien que mal à alerter ses proches qui sont accourus aussitôt. Qui sait ce qui serait advenu si les criminels avaient prolongé leur visite et s'ils avaient, par exemple, été reconnus par leurs victimes?