Six personnes dont trois femmes ont comparu, hier, devant la cour d'appel pour répondre du grief de vol avec violence. Les faits remontent au mois de janvier de l'année en cours, lorsque la victime, un officier de l'armée prend, en auto-stop, une jeune femme qui se trouvait près de l'hôtel "Shems" à Aïn El Türck. Elle lui demande alors de la déposer chez des amies, à Coralès. En route, elle prétend avoir faim et demande à s'arrêter. L'officier est alors agressé à l'arme blanche par plusieurs individus qui se trouvaient aux alentours et l'ordre lui est donné de quitter le véhicule. La victime dépose alors une plainte et donne la description de la jeune autostoppeuse, et c'est grâce à cela qu'elle est arrêtée, ainsi que ses complices. Jugés par le tribunal d'Aïn El Türck en première instance, trois jeunes femmes et un homme écopent de deux ans de prison ferme, alors que deux autres jeunes gens dont le doute a persisté, quant à leur implication dans cette affaire, sont acquittés. Présentés, hier, au niveau de la cour d'appel, les mis en cause nient les faits et insistent sur le fait qu'aucune preuve n'existe pour les confondre. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère a requis une augmentation de la peine à l'encontre des mis en cause. Il a aussi demandé la prison ferme pour les deux acquittés. Signalons qu'à ce jour, le véhicule du capitaine n'a toujours pas été retrouvé, et cela, en dépit de toutes les démarches entreprises en ce sens. L'affaire a été mise en délibéré.