Le problème du transport persiste dans la localité de Aïn El Beïda, vu que les chauffeurs de bus desservant la ligne 28, font encore leur dictat. Les arrêts sont faits selon leurs propres désirs et ils s'arrêtent donc là où ils veulent, en boudant les arrêts qu'ils veulent. «Et le terminus, c'est-à-dire la cité des 400 logements, est l'arrêt où ils n'observent plus d'arrêt», nous dira-t on. Ceci pose donc un sérieux problème aux habitants de cette cité, qui sont soit obligés de continuer le chemin à pied, soit en empruntant les moyens de transport clandestin à raison de 10 à 20 DA la place. M. Touati, habitant de ce quartier déclarera: «Aucun bus n'arrive jusqu'au terminus qui se trouve à la cité des 400 logements. Etant sûrs de n'être ni inquiétés ni contrôlés, les transporteurs ont donc décidé de faire de l'avant-dernier arrêt, leur terminus. «Nous avons pourtant déposé plusieurs plaintes auprès des services de la sûreté de la wilaya et de la gendarmerie à ce propos, mais aucune suite ne nous a été donné», diront à l'unanimité les habitants de ladite cité. Belwezzani Maâmar dira à propos de ce même sujet: «Le problème du transport persiste malgré les nombreuses plaintes, déposées suite aux dépassements des transporteurs. A quoi bon prendre un bus qui nous abandonne à mi-chemin et nous pousse à utiliser des taxis clandestins?» B. Bachir, un autre chauffeur de bus dira: «Nous ne sommes pas à l'origine de ce problème, c'est l'absence de sécurité, dans cette région, qui a causé toute cette anarchie. Nous évitons ainsi les arrêts où l'on risque d'être rackettés ou agressés. Par ailleurs, nous atteignons rarement le terminus parce que la plupart de nos clients préfèrent descendre à l'avant-dernier arrêt.» Pour sa part, A. Hocine, le chef de quai de cette ligne attestera: «Les habitants de la cité du 5 juillet où se trouve le terminus de la ligne 28, ne sont pas nombreux, ce qui fait que la majorité des citoyens descendent à l'avant dernier arrêt, tout proche du marché, obligeant ainsi les chauffeurs de bus à terminer leur trajet à cet arrêt.» Un chef de service à la direction du transport indiquera à ce sujet: «Les chauffeurs de bus n'arrivent pas jusqu'au terminus car il y a peu de clients qui y descendent. En ce qui concerne les problèmes d'insécurité, cela relève du ressort des services de l'ordre.»