Les opérations de contrôle et de supervision de base actives au niveau de l'office des mesures légales à la direction du commerce d'Oran, ont fait la découverte de 96 balances truquées à travers 10 marchés, durant la période allant du 1er au 20 de ce mois de septembre. Ces mêmes services ont adressé 85 avertissements aux commerçants fraudeurs. Les agents de contrôle et de supervision, à travers 890 interventions entre le 1er et le 20 de ce mois, ont abouti à la découverte de 96 balances truquées, utilisées par les commerçants au niveau de 10 marchés du tissu urbain local à Oran, tels que celui d'Es-Sénia, de Aïn El Beïda, de Gdyel, Haï El Badr, celui du centre-ville, Adda Benaouda, l'USTO, ainsi que Bir El Djir. Sur ce même sillage, ces mêmes services ont adressé, lors de leurs sorties de reconnaissance sur les marchés, 85 avertissements aux marchands qui se servent encore de vieilles balances truquées et des mesures de poids d'1 kilo et de 500 grammes. Ces opérations de contrôle entrent dans le cadre du programme destiné au contrôle des marchés et à la protection du consommateur des dépassements et aux pratiques illicites commises par les commerçants, présents surtout dans la vente des fruits et légumes. En ce qui concerne les pratiques commerciales, durant cette même période, 133 procès-verbaux ont été établis, dont 10 pour absence de registre de commerce et non-déclaration d'activité commerciale, 114 autres PV pour non affichage des prix et 9 autres pour non facturation des produits. Par ailleurs, une citoyenne Dj. El Houaria, déclarera: «On a plusieurs fois été arnaqué, malheureusement, on ne peut pas réagir face à tous ces fraudeurs, ce qui m'oblige à m'alimenter auprès d'un seul marchand et qui est, de surcroît, digne de confiance.» Un autre citoyen, El Hadj Ahmed, dira: «Je suis constamment arnaqué par les commerçants. Un jour, j'ai acheté un kilo de sucre dans une épicerie et arrivé chez moi, ma fille, par pur hasard, a voulu de suite préparer un gâteau. En pesant le sucre, elle s'est rendu compte que 100 grammes manquaient. Alors comment faire? Surtout en ce qui concerne les fruits et légumes. Je ne peux tout de même pas peser tout ce que j'achète.» Tandis qu'une autre citoyenne, Fatima, dira: «Je n'ai jamais eu affaire à ce genre de fraude, du moins, c'est ce que je crois. Je ne vais tout de même pas peser mes achats à la maison.» Sur ce fait, un marchand de fruits, prénommé Sid Ahmed, rétorquera: «Parfois, nous sommes obligés d'avoir recours à cette pratique, vu qu'au cas où j'achète un produit coûtant 60 DA le kilo aujourd'hui et que je me verrai dans l'obligation de le revendre le lendemain à 40 DA, seulement pour suivre le cours du marché, c'est donc là une façon de minimiser les pertes». Un autre marchand de légumes, M. Kacem, dira: «Je n'ai jamais eu recours à ce genre de fraudes, pourtant je n'ai jamais été contrôlé par les inspecteurs. Pour tous ces fraudeurs, il n'y a que le gain facile et rapide qui les intéressent.»