Le manque d'éclairage public aura causé d'énormes désagréments à plusieurs citoyens des 1500 logements. Ceux-ci se plaignent surtout de ne pas pouvoir sortir à des heures tardives, le soir, de peur d'être agressés, selon leurs déclarations. La souffrance de ces citoyens des 1500 logements à l'USTO devient de plus en plus intense, vu qu'ils ne retrouvent plus le calme et la sérénité d'antan dans leur cité, le phénomène des agressions étant devenu très répandu, particulièrement le soir. La situation est difficile, vu que même les vieux qui souffrent généralement de myopie, éprouvent énormément de difficultés à circuler le soir et risquent de tomber. Mme Fatima, qui habite le bâtiment 504 à l'USTO, avancera: «L'absence d'éclairage public nous cause beaucoup de problèmes. Nous sommes parfois obligés d'envoyer nos enfants faire des achats, souvent à des heures tardives, mais ces derniers refusent, du moment qu'ils ont trop peur de l'obscurité. Ceci sans compter les agressions et vols répétitifs, surtout aux endroits obscurs. Mon fils a d'ailleurs été agressé une fois, alors qu'il était sorti pour faire des achats et si les voisins n'avaient pas intervenu, au bon moment, les malfaiteurs l'auraient blessé. Le voleur, qui a de suite pris la fuite, n'a pas pu être identifié puisque l'endroit était obscur. A cet état de fait, nous espérons voir les autorités concernées agir, en procédant à la réfection de l'éclairage public dans cette cité.» Omar, habitant le même immeuble, ajoutera: «L'éclairage public est presque inexistant dans cette partie de la cité et les poteaux électriques sont presque tous endommagés. Ceci sème la peur en nous, lorsque nous tentons de sortir le soir, vu les agressions auxquelles on risque d'être victimes. D'autre part, nous sommes inquiets pour les enfants et les personnes âgées. Au mois de ramadhan, lorsque nous allions accomplir la prière des Taraouih, il arrivait que des vieux trébuchent à cause de l'obscurité. La commune devrait donc procéder, et au plus vite, à des réparations et des travaux de dépannage, pour restaurer l'éclairage dans cette cité.» Quant au vieux Abdelkader, habitant le bâtiment 505, il dira: «Nous n'arrivons plus à supporter cette obscurité dont souffre la majorité des cités situées à l'USTO, au point où, en allant accomplir la prière des Taraouih, j'ai souvent trébuché. Tout cela est dû à l'endommagement des poteaux électriques qui n'ont toujours pas été restaurés.» Pour sa part, la vieille Halima, qui habite le même bâtiment, ajoutera: «Ces derniers temps, nous ne retrouvons plus la quiétude et l'assurance qui nous poussent, comme au temps passé, à sortir, puisque l'éclairage est complètement absent. Mon voisin est rentré d'El Omra, je suis donc allée le féliciter le soir, après le f'tour, vu que c'était au mois du ramadhan. Et au retour, si ses fils ne m'avaient pas raccompagnée, je me serais sûrement égarée. J'espère donc que la commune va nous venir en aide et que les choses redeviendront ce qu'elles étaient.» Pour plus d'informations, nous nous sommes adressés à un responsable dans la commune de Bir El Djir, qui nous a rassurés: « L'éclairage public sera restauré au niveau de toutes les cités dépendant de la commune de Bir El Djir, et ce, à partir de mercredi prochain.»