Les planches en bois et en tôle, utilisées comme tampons d'avaloirs dans certains quartiers, constituent une véritable source de dangers et de risques multiples pour les passagers. Et les fortes précipitations qui se sont abattues dernièrement sur Oran, ont davantage compliqué l'état de ces avaloirs dont la plupart ont été obstrués. Résultat: certains quartiers se sont transformés en grands lacs. L'un des exemples les plus frappants est celui constaté à quelques pas de l'entrée principale du service des maladies infectieuses. «L'avaloir servant à recevoir les eaux usées est couvert de planches en bois, son tampon ayant été volé, il y a plus d'une année», dira l'un des vendeurs ambulants, avant d'enchaîner: «Durant les dernières pluies, cette place était inondée et était devenue impraticable.» Le même problème est partagé par les habitants du quartier El-Zitoune, qui affirment que la majorité des avaloirs ne sont pas fermés. Le dénommé S. Mohamed, résidant dans ce quartier s'exprimera sur ce point: «Nous évitons de passer près du complexe sportif des Castors et parfois nous nous trouvons même contraints à emprunter la chaussée, de crainte de tomber dans un avaloir. Cette situation dure depuis longtemps et aucune mesure n'a été prise pour y remédier.» Selon des sources responsables du service de la voirie et de la circulation: «La commune d'Oran a recensé 400 avaloirs sans tampons. La situation sera prise en charge en coordination avec les services de la SEOR», nous dira-t-on.