Le transfert officiel de la jeune Lahor Fatima vers l'établissement hospitalo-universitaire du 1er Novembre d'Oran a été décidé, hier, pour procéder à l'amputation de son bras droit dès la parution des résultats de l'échographie Doppler, examen échographique en deux dimensions non invasif qui permet d'explorer les flux sanguins intracardiaques et intravasculaires. Cela arrive au moment où la psychologue qui suit la patiente affirme que «Fatima est entrée dans une phase nécessitant l'administration de médicaments, son état psychique s'étant détérioré suite aux nombreux reports de l'intervention chirurgicale». Les neurochirurgiens se sont réunis hier pour évaluer l'état de santé de la victime. Selon une source relevant du service concerné, «la réunion a débouché, à l'unanimité des avis des médecins, sur la nécessité d'attendre les résultats de l'échographie Doppler qui permettront de limiter avec précision la partie gangrenée devant être amputée pour arrêter la propagation de la maladie, et le transfert de la patiente vers l'EHU du 1er-Novembre où devra avoir lieu l'opération». Interrogés sur le cas Lahor Fatima, les médecins du service de chirurgie vasculaire affirmeront: «Ce cas est très sensible et nécessite une étude minutieuse. La famille de la victime devrait patienter vu que cette intervention est loin d'être ordinaire, surtout que les chirurgiens sont appelés à faire très attention pour préserver les parties indemnes.» Pour revenir à l'état psychique de la patiente, la psychologue déclare: «Fatima a franchi un nouveau seuil. Actuellement, elle a besoin d'un traitement médical pour surmonter son angoisse et sa déception, surtout qu'elle rejette cette nouvelle situation, le fait qu'elle va perdre un bras à la fleur de l'âge. Cela explique un peu ses crises de nerfs. Il faut dire qu'il y a aussi une forte pression autour d'elle du fait de cette situation.» La mère de la victime affirme quant à elle: «Ma fille souffre d'une dépression nerveuses devant les reports de son opération. Elle est devenue ainsi une proie à l'anxiété et la peur. Il m'arrive de ne plus pouvoir la contrôler, bien qu'elle soit calme de nature. Je dois dire que cet incident l'a profondément bouleversée.» A noter que les résultats de l'enquête devant aboutir ou pas à l'erreur médicale n'ont pas encore été révélés et que les parents de la victime continuent à soutenir haut et fort que «cela ne peut et ne doit être considéré comme un simple accident».