Un groupe d'habitants de la cité des Castors, sise au quartier Sidi Djillali, est monté de nouveau au créneau, pour réclamer aux responsables de la commune de Sidi Bel-Abbès, la rénovation du système d'évacuation des eaux pluviales, qui selon eux, «est totalement inopérant au regard des tests non concluants qu'il vient de subir, lors des dernières pluies.» «Malgré la réalisation de centaines d'avaloirs, à travers la quasi-totalité des quartiers de notre ville, tient-on à leur faire observer, ces précipitations ont révélé au grand jour l'inefficience des ouvrages mis en place et leur incapacité à canaliser les trombes d'eau vers le réseau d'évacuation des eaux de ruissellement. Bien au contraire, mélangées aux eaux d'égouts, celles-ci ont fini par jaillir des conduites censées les contenir, pour inonder une grande partie des habitations des rues ‘A', ‘B' et ‘C', situées en contrebas de la Cité des Castors et dans le prolongement de l'école primaire «Alfrid Mohamed». De leur côté, dans une requête adressée ce dernier dimanche, au maire de Sidi Bel-Abbès, les habitants de ces trois artères sus citées n'ont pas manqué de lui rappeler: «En l'absence d'avaloirs ou de tout autre ouvrage pouvant assurer l'interface d'écoulement entre la chaussée et le réseau d'assainissement, les eaux de ruissellement occasionnent de sérieux désagréments à nos familles, qui passent souvent des nuits blanches à lutter contre leur invasion, parce que dans leur état actuel, les conduites du réseau d'évacuation ne nous sont plus d'une quelconque utilité.» (…) Partant de ce constat, les signataires estiment être dans leur bon droit de demander au Premier élu de la capitale de la Mékerra, de se pencher sur leur cas et de les faire bénéficier ainsi de la même attention qu'il accorde aux résidents des autres quartiers de la ville. «D'autant plus, souligne-t-on, que le diagnostic établi depuis des années par la municipalité locale, retenait la Cité des Castors, comme l'un des plus importants points noirs décelé dans le système d'évacuation des eaux pluviales à Sidi Bel-Abbès.»