Deux jeunes filles ont été agressées, jeudi après-midi, devant une foule passive et médusée à la rue Khemisti Bousekrine (ex-Toulouse), en plein centre-ville d'Oran. Bilan de l'agression: un portable et une chaîne en or emportés et un traumatisme subi par les filles, dont les séquelles sont le plus souvent irréversibles. Il était 18 heures, ce jeudi, quand les deux filles ont été sauvagement agressées par trois individus. L'agression s'est produite en un temps record et les cris des deux jeunes filles devaient alerter la foule. Malheureusement, les personnes présentes sur les lieux, plus intéressées par le spectacle, ne sont pas venues en aide aux deux victimes. Deux jours auparavant, et au même endroit, une autre femme avait été délestée de son téléphone portable. «Alors, se demande-t-on dans le quartier, le secteur connaît-il une recrudescence des actes de violence?» «Les faits sont là!» rétorquent certains en précisant qu'«autour du marché Michelet, dans le secteur El-Emir, et alors qu'une brève accalmie était constatée, des agressions sur des jeunes femmes notamment commencent à sérieusement inquiéter les riverains».