Les enseignants du collège Aïn Beïda 4, dans la commune d'Es-Sénia, dénoncent la situation regrettable qu'ils endurent, depuis des années, au sein de leur établissement. Cette situation a grandement participé au recul du travail éducatif, à l'intérieur de ce collège, selon les déclarations des enseignants et les nombreuses correspondances envoyées au directeur de l'Education de la wilaya d'Oran sont restées «sans réponse». Ceci provoquera une immense colère chez les enseignants, qui rencontrent d'énormes difficultés sur leur lieu de travail, et ce, en l'absence de conseillers et d'adjoints de l'éducation, pouvant maîtriser les élèves. Ces enseignants se plaignent aussi de l'absence de toutes les commodités qui peuvent les aider à bien mener leur noble tâche, notamment une bibliothèque, destinée à développer la culture générale des élèves et leurs capacités intellectuelles et des micro-ordinateurs. Il est à savoir aussi que l'éclairage fait défaut dans la plupart des salles des cours, ajouter à cela, la pénurie d'eau et l'absence des femmes de ménage. Un enseignant ajoutera: «L'établissement connaît un sérieux retard dans les travaux de réfection de la cour, ce qui représente un réel danger pour les élèves. Il est à noter aussi l'absence de laboratoires, destinés aux travaux pratiques, chose qui influe sur le bon déroulement d'un cours de sciences naturelles ou physiques. Les vitres des classes ont toutes été cassées par des intrus, et ce, en l'absence d'un agent de la sécurité dans ce CEM.» H. Karim, un autre enseignant affirmera: «Notre établissement se trouve dans une situation critique, et l'absence des adjoints de l'éducation a créé une très grande anarchie et un grand désordre.» B. Habib, enseignant également, s'exprimera pour dire: «Nous avons envoyé un rapport au directeur de l'Education, lui exposant, en détail, l'état dérisoire dans lequel se trouve notre établissement. Cependant, aucune réponse, quant à l'intervention de ce dernier pour remettre les choses dans l'ordre, ne nous a été donnée.» De notre côté, nous avons tenté de nous rapprocher du directeur de l'Education, mais nous n'avons pas réussi à le voir, vu qu'il était occupé, selon sa secrétaire qui nous apprendra d'ailleurs que la réception ne se faisait que le mardi.