Les forces de l'ordre, redéployées en Kabylie depuis quelques semaines, pour ne pas dire quelques mois, sont en train de nettoyer les maquis et les massifs forestiers de la région. Ainsi, récemment, les forces sécuritaires ont démantelé dans les environs de Legata, près des Issers, à l'est de la wilaya de Boumerdès, des filières de l'islamisme armé. En effet, lors d'un ratissage, rapporté dans l'une de nos précédentes éditions, des renseignements parvenus aux militaires faisaient état de la présence de réseaux activant dans la région de Legata et dans les environs de Zemmouri et de Cap Djinet. L'action des forces de l'ordre a permis de mettre un terme aux agissements de ces individus. Intervenant après ce démantèlement, une autre opération a ciblé un autre réseau de soutien dans les environs de Dellys, une ville côtière à l'est de la wilaya de Boumerdès. Là, la police judiciaire a, de son côté, mis fin aux activités de cinq éléments agissant au profit de la katibat El Ansar qui infeste encore certaines zones de la région est de cette wilaya. Fortement soupçonnés d'appartenance à un groupe de soutien, les prévenus ont été présentés devant la juridiction compétente et inculpés d'assistance morale et matérielle aux groupes armés. Ainsi, les forces de l'ordre poursuivent inlassablement le nettoyage des massifs forestiers et, en marge, démantèlent les réseaux de soutien. Par ailleurs, les militaires continuent de nettoyer les maquis et les massifs des zones allant de Zemmouri à La Mizrana. Selon nos sources, un groupuscule serait signalé dans la région entre Ansouf et Beni Saber, sur les hauteurs de la ville de Dellys. L'opération qui se déroule plus à l'est, aux confins de la wilaya de Tizi-ouzou, se poursuit toujours et aucun bilan n'a été rendu public même si l'on sait que, dès le premier jour, trois éléments armés ont été éliminés alors qu'un quatrième a été capturé. Les forces de l'ordre donnent ainsi un véritable coup de pied dans la fourmilière des terroristes afin de les déloger de ces régions de Kabylie jusque-là réputées être pour eux des zones de passage et de refuge.