Le responsable, chargé du dossier des biens et des infrastructures cultes, relevant de la direction des affaires religieuses, a révélé que 24 structures cultes font l'objet de contentieux et de litiges et dont les dossiers ont été transférés à la justice. Ces litiges opposent le propriétaire de ces biens, à savoir la direction de la tutelle et des particuliers, ayant squatté ce patrimoine. Selon ce même responsable, la direction des affaires étrangères est décidée d'aller jusqu'au bout de l'action judiciaire afin de récupérer ses biens. «Durant les années 90, un individu a squatté une assiette de terrain, mitoyenne à la mosquée Senouci, située dans le quartier Maraval et appartenant à la direction des affaires religieuses. Malheureusement, les instances de contrôle n'ont pas intervenu à temps et lorsque l'affaire a éclaté au grand jour, le terrain squatté et dont la superficie dépasse les 06 hectares, était déjà transformé en villas et en cafétérias, ainsi qu'en locaux commerciaux. Depuis, nous menons régulièrement des campagnes de contrôle et de suivi de notre patrimoine afin de freiner les dépassements, tant qu'ils sont réversibles. Nous entreprenons également des mesures visant à préserver nos biens de la dégradation et de la détérioration», dira notre interlocuteur. Ce dernier précisera en outre que «dans le cadre des nouvelles mesures envisagées dans ce sens, il est prévu de lancer des opérations d'entretien et de réaménagement des mosquées et de leur environnement extérieur. Nous prévoyons aussi de réaliser des jets d'eau dans les cours de chaque mosquée. Bref, nous ferons le nécessaire afin que les citoyens fassent leurs prières dans des conditions les plus confortables possibles. A titre d'exemple, je citerai la mosquée pilote réalisée, il y a 03 ans, à Haï El Badr, qui est agréablement aménagée et dotée d'une entrée spacieuse abritant un petit jardin.» S'agissant des biens cultes, actuellement squattés, notre interlocuteur fera savoir qu'«actuellement, nous avons 24 dossiers transmis à la justice qui devra en trancher incessamment. Parmi les biens squattés, une superficie de 200 M2, située à proximité du centre culturel de la commune de Gdyel. A souligner aussi qu'un grand nombre de ces biens cultes ont été squattés par des imams.