Nous apprenons d'une source médicale au CHU d'Oran, que le montant des créances relatives à l'achat des produits pharmaceutiques dépasserait les 100 milliards de centimes. Cette hausse dans le montant des dettes suscite l'inquiétude des médecins, vu que la pharmacie centrale cessera, sans doute, d'approvisionner les services hospitaliers, comme cela s'est passé, il y a près de 04 ans. Selon notre interlocuteur: «Certains services chirurgicaux connaissent, de temps à autre, des ruptures concernant certains médicaments et produits pharmaceutiques, indispensables à leur fonctionnement. Fort heureusement, ces ruptures de stock ne durent pas plus d'une semaine. Ici à l'hôpital, nous sollicitons l'intervention du ministère de la tutelle pour trouver une solution à ce problème.» Contacté à ce sujet, des sources responsables de la direction générale de l'hôpital expliquent: «Si l'on prend en considération les normes en vigueur, en matière de distribution des produits pharmaceutiques hospitaliers et de l'approvisionnement des médicaments, je dirai que l'hôpital fonctionne au diapason de ces normes. Les services de la direction communiquent régulièrement des rapports détaillés sur la situation des stocks de produits pharmaceutiques, au ministère de la tutelle. J'estime donc que les médecins n'ont pas à s'inquiéter, vu que l'approvisionnement en matière de produits pharmaceutiques, fonctionne de façon normale.» Puis cette même source: «Aujourd'hui, les directeurs des structures hospitalières vont rencontrer les responsables du ministère pour étudier la révision des budgets accordés aux hôpitaux et évoquer le budget complémentaire pour l'année en cours. Il est prévu que les inscriptions financières, notamment, celles relatives à l'approvisionnement en matière de médicaments et de produits pharmaceutiques, soit réévaluées. Car il ne faut pas omettre que la wilaya d'Oran constitue un pôle régional en matière de santé.» A souligner que les créances du CHU d'Oran auprès de la pharmacie centrale avaient atteint le montant de 100 milliards de centimes, il y a 04 ans de cela et le ministère avait intervenu pour l'effacement de ces dettes.
