La commune frondeuse de Bénaïria, distante de 15km de Chlef et qui a vécu le calvaire durant la période coloniale, vit encore des moments difficiles en raison de la pénurie d'eau potable qui y sévit depuis belle lurette, son unique forage ne délivrant qu'un débit de 01 litre/seconde. Il faut dire que cette commune s'approvisionne actuellement à partir du seul forage effectué dans la commune de Ouled Farès et qui fournit un débit très faible de l'ordre d'un litre par seconde, ce qui est trop peu pour une commune de 15.000 habitants, qui reçoivent de l'eau une seule fois tous les trois jours. Selon le maire, Mohamed Guendez, ce seul forage est largement insuffisant pour les familles de ses administrés. Ces derniers sont obligés d'attendre le passage des citernes tractées, qu'ils doivent payer encore plus cher. L'exécutif communal, à sa tête le maire, sollicite donc les autorités locales et surtout le secteur de l'Hydraulique, pour l'inscription d'une opération pour la réalisation de deux autres forages, dans le cadre du programme sectoriel. D'autres citoyens de cette commune en profitent, pour mettre sur le tapis, l'absence de centre de loisirs et de distractions, ainsi que celle des équipements culturels censés combler le vide, qu'ils ressentent à longueur de journée. Selon le 1er vice-président, Si Hamdi Kaddour, «plusieurs projets de développement ont été inscrits à ce jour au budget communal, notamment, l'aménagement urbain, la construction d'une salle de soins à Boccat Mezraâ, l'ouverture de pistes rurales, l'aménagement du stade communal et la construction d'un lycée, d'un CEM et d'une bibliothèque communale.» Il ne reste plus que l'eau pour compléter leur bonheur…