Lors du point de presse, animé en fin de matinée de la première journée de grève, le représentant du Syndicat national des professeurs de l'Enseignement du secondaire SNAPEST n'hésitera pas à faire ressortir la guerre des communiqués que se livre le ministre de l'Education, Benbouzid, et le directeur général de la Fonction publique, Kharchi Djamel. Il dira à ce propos «Est-ce normal que deux cadres de la nation s'affrontent en s'accusant mutuellement de tous les maux? N'y a-t-il pas un droit de réserve qu'ils doivent observer». Ceci en faisant allusion aux accusations de fraudes constatées lors des concours organisés dans le secteur de l'Education, de graves accusations qui avaient valu au ministre de tutelle d'être interpellé par un cadre de la nation à ce propos. D'un autre côté, le syndicaliste du SNAPEST qualifiera de «populistes», les décisions prises par le ministre sur le tablier et les couleurs exigées aux élèves. Par ailleurs, d'autres graves dépassements sont constatés qui remettent en cause «la crédibilité même des conseils de classes en fin d'année, vu que la corruption a investi les directions centrales et les directions de l'Education, à coup de 10 et 20 millions faisant qu'un élève qui a été recalé, dans un établissement, se retrouvera en classe supérieure dans un autre».